Agriculture: La filière sucrière renoue avec la performance

Une saison sous le signe de la reprise. 

Une saison sous le signe de la reprise.  . DR

Revue de presseKiosque360. La filière sucrière a repris des couleurs avec une productivité record en 2013-2014, après deux moroses campagnes. Une belle reprise en perspective.

Le 03/02/2015 à 07h23

 La campagne 2013-2014 s’est soldée par un volume de sucre blanc extrait à partir de la betterave et canne estimé à 480000 tonnes, soit un taux de couverture de la consommation locale de 40% contre 29%, une année auparavant. C’est ce que nous apprend L’Economiste dans son édition du 3 février 2015. L’amélioration provient en grande partie de la betterave à sucre dont la production a enregistré une hausse significative, soit 3,2 millions de tonnes contre 2,2 millions la saison précédente. Ces bons résultats proviennent de la performance record en terme de production de deux régions : Doukkala-Abda et Tadla-Azilal. Ajoutons que la campagne 2015 démarre également sous de bons auspices dans ces deux régions où la situation hydrique s’est nettement améliorée. L’Economiste précise d’ailleurs qu’à fin décembre dernier, les programmes prévisionnels de mise en culture de la betterave à sucre ont été quelque peu dépassés.

La canne à sucre à la traîneSeulement voilà, la canne à sucre, essentiellement cultivée dans la région du Gharb-Loukkos, n’arrive pas à renouer avec la performance qu’on lui connaissait avant les inondations enregistrées en 2010 et 2011. A titre d’exemple, la production réalisée la campagne dernière est estimée à 390000 tonnes contre 560000 en 2012-2013. Une situation qui a amené le Conseil d’administration de Fimasucre à envisager l’élaboration d’un plan d’urgence de relance de la culture de la canne à sucre. Toutefois, rappelons qu’un programme d’amélioration est déployé depuis 2013. Ce programme vise un rendement de 80 tonnes à l’hectare, avec une subvention au renouvellement des plantations à un rythme annuel de 5000 hectares. Le montant de la subvention est de 6000 DH par hectare. Il faut aussi savoir que la même révision à la hausse a été accordée à la betterave à sucre. L’Economiste fait remarquer que la semence monogerme a été pratiquement généralisée et les semis entièrement mécanisés. «Ce qui explique le niveau des rendements en sucre qui se rapproche de celui des pays européens», conclut le quotidien.

Par Ismail Benbaba
Le 03/02/2015 à 07h23