Alors que le flou sur une éventuelle reprise de la SAMIR persiste, son personnel lance, à travers trois syndicats, un appel au chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani.
Dans un communiqué, les trois syndicats, que sont la Confédération démocratique du travail, la Fédération démocratique du travail et l’Union nationale marocaine du travail, rappellent au chef du gouvernement l’urgence de trouver une solution rapide à ce dossier.
«Le gouvernement fuit nos recommandations, sous prétexte que le dossier est entre les mains de la Justice. Mais l’Etat marocain est responsable de la protection des intérêts de la nation et des droits civiques», écrivent les employés de la SAMIR à travers les syndicats qui les représentent.
Le personnel de la raffinerie, qui a arrêté son activité en août 2015 et entamé sa liquidation judiciaire en mars 2016, attend impatiemment la reprise de la production. «Cela fait huit mois que le tribunal de commerce tente de trouver un acheteur, à même de reprendre l’activité et d'assainir les dettes de la société. Mais ce retard compromet l’avenir de la société et l’usure du temps a un impact négatif sur la valeur marchande de la raffinerie», précise le communiqué.
«Monsieur le chef du gouvernement, nous vous prions de trouver une solution au plus vite pour faire aboutir la liquidation et l’opération de rachat avant qu’il ne soit trop tard», lit-on.