Privée de son festival annuel et ses bien d’autres activités culturelles pour cause de coronavirus, Asilah a pu compter sur l’initiative de Chouâ El Kharraz pour retrouver de nouvelles fresques qui ornent ses murs, vieille habitude dans cette cité du nord du Maroc.
«Je vis à Londres depuis plusieurs années, et chaque été, je rentre à Asilah pour participer Moussem culturel international de la ville. Mais cette année, à cause de la pandémie du coronavirus, cette importante manifestation n’a pu avoir lieu. Nous avons alors décidé d’organiser un mini-festival de peinture murale pour redonner le sourire et l'espoir aux habitants», explique l’artiste.
Dans son initiative, l’artiste a été accompagnée de ses deux filles qui étudient les arts plastiques et le design à Londres. Toutes trois se sont investies en ornant les murs de la cité de fresques aux couleurs vives.
Les touristes marocains et étrangers et les habitants de la ville sont nombreux à s’arrêter devant ces oeuvres éphémères pour en apprécier la créativité.