Abdelfettah Boukhriss, ancien joueur du FUS, du Raja et du Standard de Liège, aujourd’hui animateur du podcast Boukhriss Talks, a accordé une interview exclusive à Le360. Il y évoque la pause de son podcast, qu’il souhaite améliorer, ainsi que son engagement pour la formation des jeunes à travers le tournoi FUS HOPE CUP. Il revient également sur la tendance des joueurs marocains à rejoindre le championnat libyen pour des raisons financières.
Une pause réfléchie pour mieux revenir
L’un des premiers points abordés par Boukhriss est la pause de son podcast Boukhriss Talks, après plusieurs épisodes réussis avec d’anciens joueurs ou entraîneurs, qui ont partagé leur parcours et leur expérience, tout en donnant des conseils aux jeunes joueurs. Selon lui, cette interruption était nécessaire pour se concentrer sur l’amélioration de la qualité de son contenu et préparer une nouvelle saison plus aboutie.
Pour l’ancien défenseur central, il est important de proposer un contenu de haut niveau, à la hauteur des attentes de son public. Il estime que cette pause lui permettra d’offrir une meilleure expérience à son audience.
Boukhriss est également revenu sur les différences marquantes entre le football d’hier et celui d’aujourd’hui, un sujet souvent évoqué par ses invités. Il estime que la professionnalisation du sport et l’intégration des nouvelles technologies ont profondément transformé le jeu, rendant toute comparaison entre les époques plus difficile.
Selon lui, les joueurs d’autrefois étaient plus techniques et n’hésitaient pas à prendre des initiatives individuelles, tandis qu’aujourd’hui, l’aspect tactique a pris le dessus.
«Avant, un défenseur pouvait tenter des dribbles, alors que maintenant, on peut voir des attaquants qui ne savent pas forcément dribbler»
— Abdelfettah Boukhriss
L’importance de la formation
Dans le cadre de ses réflexions sur le développement du football au Maroc, Boukhriss a toujours insisté sur l’importance capitale de la formation des jeunes joueurs. Selon lui, l’avenir du football marocain repose sur l’encadrement des jeunes et leur progression.
C’est dans cette optique qu’il a co-organisé le tournoi FUS HOPE CUP avec le club de la capitale, le FUS. Cette compétition, réunissant 16 équipes d’associations de Rabat, Salé, Témara et Skhirate, offre aux jeunes de 13 à 14 ans, l’opportunité de s’illustrer sur un terrain de football, avec peut-être la possibilité de repérer quelques talents prometteurs. Organisé durant le mois de ramadan à l’académie du club, ce tournoi permet à ses jeunes de s’exprimer et de bénéficier d’un cadre propice à leur développement.
La «migration» des joueurs marocains vers la Libye
Un autre sujet abordé lors de l’entretien fut la tendance croissante des joueurs marocains du championnat national à rejoindre le championnat libyen durant le dernier mercato hivernal. Boukhriss a expliqué que cette décision repose avant tout sur des considérations financières.
Face aux difficultés économiques rencontrées par certains clubs marocains, notamment les litiges liés aux finances, de nombreux joueurs choisissent d’opter pour des contrats plus avantageux à l’étranger, où la stabilité financière est mieux garantie.
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