Face à la diminution des précipitations, constatée cette année, la police de l‘eau redouble d’efforts afin de surveiller le domaine public hydraulique et de le protéger contre toute utilisation illégale. Son intervention devient une priorité au vu des nombreux défis qui pèsent actuellement sur la ressource hydrique au Maroc.
Afin de mieux vous rapprocher des rôles et missions de la police de l'eau, Le360, accompagné de Mustapha Khelladi, responsable de l’équipe de la police de l'eau de l’Agence du bassin hydraulique de Benslimane, s’est déplacé à Ouled Ziane, où une infraction liée au creusement et l’élargissement d’un puits sans un préalable accord a été constatée.
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Le responsable de l’équipe de la police de l'eau de l’Agence du bassin hydraulique de Benslimane a expliqué aux contrevenants la nature de leur infraction, leur expliquant qu’il est interdit, dans cette zone, de procéder au creusement des terres.
Après avoir constaté cette infraction à la réglementation de l’eau, Mustapha Khelladi a pris attache avec le procureur du Roi et rédigé un procès verbal.
A noter que le périmètre d’intervention de la Police de l’eau couvre tout le domaine public hydraulique. Ce dernier comprend notamment les plans d'eau naturels (lacs, étangs, lagunes, marais), les sources de toutes natures y compris les résurgences d'eau douce en mer, les cours d'eau et les ouvrages hydrauliques constitués (puits et forages artésiens, puits et abreuvoirs à usage public, canaux d'irrigation ou de drainage affectés à un usage public…), entre autres.
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