La Journée mondiale de l’Afrique organisée à Rabat, au siège de l'Institut des études africaines, a accueilli d'éminents experts africains, des professeurs universitaires et des étudiants subsahariens établis au Maroc.
Cette journée commémore également la création de l'Organisation de l'unité africaine, ancêtre de l’actuelle Union africaine (UA), le 25 mai 1963. Pour l’année 2021, cette organisation a adopté le thème "Arts, culture, et patrimoine: un levier pour construire l'Afrique que nous voulons".
Un thème, la culture, qui a donc fait écho chez de nombreux participants de cette Journée de l'Afrique. Ainsi, Mohammed Rhachi, président de l'université Mohammed V, a déclaré, "L'économie culturelle stimule l'innovation et favorise la diversification économique. Elle joue un rôle central dans la mobilisation et l'emploi des jeunes et leur insertion dans la vie économique".
Le président d'université a également mis en relief l'important rôle que joue le Maroc en Afrique dans d'autres domaines aussi divers "que l'économie, la formation, la coopération technique et artistique".
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Jean Elong Mbassi, secrétaire général de l'organisation des Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU Afrique) a relevé que "l'union inter-africaine constitue le futur du continent", appelant l'UA à consolider la culture afin que ce patrimoine puisse contribuer à construire une Afrique "prospère".
Dans la même lignée, l'ambassadeur du Cameroun à Rabat, Mouhamadou Youssifou, doyen du corps diplomatique accrédité au Maroc, a estimé que le patrimoine culturel africain est riche et diversifié. "En célébrant la journée de l'Afrique, il s'agit de mener une réflexion qui nous permet de réfléchir sur l'avenir et le devenir de notre continent" a-t-il expliqué. Un avenir dont la culture sera indéniablement un des leviers.
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