Vidéo. Oujda: quand le Street Art fait son entrée dans la médina

En ce mois d’avril 2021, des fresques sont venues habiller les murs de l’ancienne médina d’Oujda, à l’initiative du projet, Laissons une trace, mené par le collectif Tzouri et financé par l’Union européenne.
En ce mois d’avril 2021, des fresques sont venues habiller les murs de l’ancienne médina d’Oujda, à l’initiative du projet, Laissons une trace, mené par le collectif Tzouri et financé par l’Union européenne. . Le360
Le 18/04/2021 à 21h28

VidéoDe magnifiques fresques ornent depuis quelques jours les murs de l’ancienne médina de la capitale de l’Oriental. Le collectif Tzouri pour la culture et le développement y mène une initiative pour l’embellissement de certains espaces à travers le Street Art. Reportage.

De grandes fresques ornent désormais les murs donnant sur une place de la rue Sidi Okba, au cœur de la vieille ville, la médina, d’Oujda, introduisant une dimension artistique et esthétique au cœur de cet espace à forte valeur historique. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet, "Laissons une trace", mené par le collectif Tzouri et financé par l’Union européenne dans le cadre du programme "Moucharaka Mouwatina".

Dans une déclaration pour Le360, Mohamed Momo, président du collectif Tzouri, a indiqué que cette activité fait suite à une formation organisée au bénéfice de 14 jeunes de la médina d’Oujda, qui ont été initiés à l’art de peindre des fresques murales. "La formation a été offerte notamment par l’artiste marocain du Street Art Samir Toumi, alias Iramo Samir, qui est venu spécialement pour contribuer à cette initiative", souligne notre interlocuteur.

L’accueil de la population locale a été mitigé au début, rapporte de son côté Mohamed Tarhid, artiste et membre du collectif. "Au début, les habitants de la médina étaient plutôt circonspects face à notre initiative. Mais une fois les fresques murales achevées, les retours ont été très positifs", affirme-t-il.

"La médina d’Oujda est un patrimoine qu’on doit préserver et mettre en valeur, en lui offrant une esthétique nouvelle permettant de renforcer son attractivité pour les touristes et visiteurs, et contribuer ainsi à créer une dynamique économique à travers le Street Art", explique le président du collectif. "Nous sommes convaincus de l’importance de telles initiatives pour redonner des couleurs à l’espace urbain, améliorer le cadre de vie de la population et soutenir l’économie locale", a affirmé l’acteur associatif.

Le collectif Tzouri a été créé en 2016 avec pour objectif la promotion de l’art en général, et du Street Art en particulier, dans la ville d’Oujda, à travers divers projets comme "Laissons une trace", "Kharbachat" et le festival "Gaâda" qui fête le nouvel an amazigh.

Par Mohammed Chellay
Le 18/04/2021 à 21h28

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