Sefrou: un adolescent tue sa mère pour 5 dirhams et le jeu "Free Fire"

Dessin d'illustration d'une scène de crime.

Dessin d'illustration d'une scène de crime. . DR

Revue de presseKiosque360. Le jeu en ligne "Free Fire" a causé la mort d'une femme, tuée accidentellement par son fils de 15 ans.

Le 03/12/2020 à 19h23

Quand un adolescent est impliqué dans une affaire de meurtre, c'est choquant. Mais quand celui-ci est l'auteur du crime et que la victime n'est autre que sa mère, l'affaire défraie la chronique.

Les protagonistes de cette affaire sont un jeune garçon et sa mère originaires de Sefrou. Le journal Assabah rapporte dans son édition du vendredi 4 décembre que le collégien a tué accidentellement sa mère à la suite d'une bagarre qui s'est déclarée à cause du jeu en ligne "Free Fire".

C'est parce que sa mère lui a refusé 5 dirhams pour recharger son téléphone et jouer en ligne que le jeune garçon l'a violemment poussée. Elle s'est cognée la tête contre une marche et est décédée des suites d'une hémorragie interne. Selon Assabah, en se rendant compte de ce qu'il venait de faire, le jeune adolescent a tenté de maquiller l'accident en mort naturelle. Il a transporté la défunte dans sa chambre et l'a déposée sur son lit. Il est sorti de la maison et est revenu plus tard pour faire croire qu'il n'y était pas. Il a alors fait semblant de vouloir réveiller sa mère sans succès et s'est mis à crier, alertant ainsi les voisins qui ont accouru.

C'est là que les événements se sont enchaînés. Les voisins ont alerté les autorités. À en croire le journal, l'autopsie de la quarantenaire a démontré que le décès n'était pas naturel et qu'il avait été causé par une hémorragie. Les autorités ont ouvert une enquête et ont interrogé l'aîné des trois enfants de la victime. Ce dernier a tenté de cacher la vérité en inventant une histoire qui n'a fait qu'attiser les doutes des enquêteurs.

Ils ont interrogé l'adolescent au sujet des griffures qu'il avait sur le visage, causées vraisemblablement par la mère quand elle essayait de se défendre. Pris à partie, l'adolescent a fini par avouer ce qui s'était réellement passé. Le journal explique que le juge d'instruction a décidé de placer le jeune garçon à la prison de Bourkaiz en attendant l'enquête approfondie pour violence ayant causé la mort.

Ce crime a secoué l'opinion publique notamment en raison de sa cause principale en relation avec le jeu "Free Fire". Ce qui fait dire au journal Assabah que cette mère de famille s'ajoute à la liste des victimes du célèbre jeu qui compte par ailleurs le suicide de plusieurs jeunes. 

Par Fayza Senhaji
Le 03/12/2020 à 19h23