Ce scandale a éclaté en octobre dernier quand les autorités ont ordonné la destruction de 160 appartements neufs de ce complexe, au motif qu’ils avaient été construits «sans les autorisations requises». Le promoteur dément catégoriquement cet argument, affirmant que l’administration publique a été informée de manière légale avant même le lancement du dit chantier.
«J’ai entamé la construction des immeubles (de logements sociaux, Ndlr) 60 jours après le dépôt de mes dossiers. Or, j’ai le droit de construire si dans un délai de 60 jours, je ne reçois aucun document de l’administration», clame M’Barek El Yamani.
Dès son annonce, le scandale a été suivi par la suspension immédiate du gouverneur et de six caïds relevant de la même préfecture de Témara. M’Barek El Yamani a, par ailleurs, confirmé que l’inspection générale du ministère de l’Intérieur vient d’achever son enquête au niveau du complexe Al Qods, ainsi que dans d’autres projets situés à Témara et dans la région.
«Il faut maintenant attendre les résultats de cette enquête», a-t-il dit, avant d’indiquer que le procès intenté près le tribunal administratif de Rabat «a été reporté à une date ultérieure».
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Quant au problème des habitants des bidonvilles qui ont vu leurs futurs appartements détruits par les autorités, le promoteur a assuré qu’il s’est mis d’accord avec les bénéficiaires pour «réparer les dégâts», en reconstruisant les appartements rasés.
«Nous cherchons le dialogue en vue de satisfaire tout le monde», a-t-il martelé, avant de démentir les rumeurs selon lesquelles un autre projet de construction qui lui appartient à Harhoura fait aussi l’objet d’irrégularités administratives. «C’est un mensonge et une fausse information, je n’ai aucun projet suspect à Harhoura», a-t-il conclu.
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