Rebelote pour le parlementaire accusé de viol

Hassan Arif, parlementaire de l'Union constitutionnelle.

Hassan Arif, parlementaire de l'Union constitutionnelle. . DR

Revue de presseKiosque360. Alors qu’il pensait l’affaire close, Hassan Arif, le parlementaire accusé d’avoir violé une fonctionnaire, se retrouve de nouveau devant les juges.

Le 18/09/2014 à 12h01

La réouverture du procès du parlementaire présumé violeur a fait les manchettes des quotidiens nationaux, dans leur édition du 18 septembre. Al Massae rappelle que la cour de cassation avait annulé le jugement qui avait innocenté Hassan Arif, le parlementaire de l’Union constitutionnelle, accusé d’avoir violé et dépucelé une fonctionnaire du ministère des Affaires islamiques. Le quotidien explique que le président de la commune d’Ain Aouda a comparu pour la première fois, mardi 16 septembre, devant les juges près la cour d’appel de Rabat. Jusque-là, il n’avait assisté à aucune audience, prétextant qu’il n’avait jamais reçu de convocation. Le quotidien révèle par ailleurs, que la défense de la "victime" a été sidérée de voir parmi les juges, un magistrat qui avait déjà siégé lors du premier procès qui avait innocenté le parlementaire.

Les arguments de la cour de cassation

Al Akhbar explique que le parlementaire "a bien manœuvré en changeant d’avocats. Lesquels ont demandé un report de l’audience pour examen de dossier". La prochaine audience a été ainsi fixée pour le 23 septembre. Nos confrères ont également fait réagir le parlementaire accusé qui prend ce procès à la légère: "C’est une affaire banale qui ne mérite pas que je m’y intéresse vu mes différentes préoccupations. Je suis confiant en la justice". Pourtant Al Massae et Al Akhbar rappellent les arguments assez forts qui ont poussé la cour de cassation à annuler le jugement qui l’innocente. Pour les juges de la plus haute magistrature du pays, la cour d’appel dans son premier jugement n’a pas tenu compte des enregistrements de plus de 200 conversations téléphoniques entre l’élu et sa "victime". Et encore moins des tests ADN qui ont révélé à 99%, le lien de paternité existant entre le fils de l’employée du ministère des Affaires islamiques et son supposé violeur. Autant dire qu’avec la réouverture de ce procès, cet élu risque de se retrouver dans de beaux draps…

Par Fahd Iraqi
Le 18/09/2014 à 12h01