Près de 16.000 cas de divorce recensés à Casablanca en 2020

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Revue de presseKiosque360. Malgré l’arrêt exceptionnel des audiences durant le confinement, le tribunal de première instance social de Casablanca a statué sur 15.956 cas de divorce en 2020.

Le 21/01/2021 à 21h43

Les statistiques du tribunal de première instance social de Casablanca indiquent qu’en 2020, les cas de divorce par consentement ou pour raison de discorde représentent plus de 97% des ruptures de contrat entre les conjoints. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du vendredi 22 janvier, que le nombre total des cas de démariage a atteint 15.956. La procureure du roi, Malika Achkoura, a indiqué que malgré les répercussions de la pandémie la justice a statué sur 99% des cas de divorce par consentement (5.394 cas) et 65% de divorces pour raison de discorde (10.119 cas).

Ceci étant, l’année 2020 a connu une baisse du nombre de ruptures des contrats de mariage par rapport à 2019 où l’on a enregistré 19.005 cas au total. La hausse constatée dans le traitement des dossiers de divorce par consentement, qui frise les 100%, est due à l’accélération des formalités entamées par les couples. En effet, pour faciliter la procédure de divorce, les deux conjoints présentent un contrat validé par les autorités compétentes indiquant leur accord préalable sur les indemnités, la pension alimentaire de l’enfant et le logement.

Le quotidien Al Massae rapporte que la procureure Achkoura explique la baisse du nombre de divorces en 2019 par l’arrêt exceptionnel de toutes les audiences du tribunal en raison du confinement. Un arrêt, ajoute-t-elle, qui s’est poursuivi avec les mesures préventives imposées par les pouvoirs publics pour circonscrire la propagation du Covid-19 et ce pendant la période allant du 16 mars au 11 juin 2020. A partir de cette dernière date, poursuit la procureure, le tribunal a commencé à statuer sur les dossiers de divorce par consentement.

Quant aux affaires de divorce pour raison de discorde, précise-t-elle, elles ont été reportées au mois de juillet sans oublier la période des vacances judiciaires. Ceci étant, les magistrats du parquet sont restés en contact particulièrement avec cette catégorie de justiciables pendant le confinement. Du coup, le tribunal a statué, d’urgence, sur 115 plaintes concernant notamment les cas d’expulsion du domicile conjugal que ce soit pour l’épouse ou le mari.

Par Hassan Benadad
Le 21/01/2021 à 21h43