Meknès: des pelleteuses pour libérer un lot de terrain destiné à la construction d'une école publique

DR

Revue de presseKiosque360. Les autorités locales de Meknès ont finalement libéré un lot de terrain destiné à la construction d’une école publique. En effet, certaines parties influentes avaient transformé ce terrain en installations sportives et en parking privé. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Massae.

Le 24/11/2021 à 20h00

Les autorités locales de Meknès ont finalement mis fin, mardi dernier, à la spoliation d’un lot de terrain qui était destiné à la construction d’une école publique dans le lotissement Taha. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du jeudi 25 novembre, que certaines parties prenantes et influentes ont tout fait pour entraver la réalisation de ce projet. Pour ce faire, elles ont installé une clôture autour de ce lot où elles ont aménagé des terrains de sport, ainsi qu’un parking réservé aux salariés d’une société privée.

Mais les autorités ont mis fin à cette mascarade qui n’a duré que trop longtemps en rasant avec des bulldozers, tôt dans la matinée de mardi, le grillage et toutes les installations qui se trouvaient sur ce terrain. Une opération qui a ouvert la voie à la construction de l’école publique baptisée “18 novembre”, qui aurait dû être opérationnelle dès la rentrée scolaire en cours si ce terrain n’avait été indûment occupé par des personnes malintentionnées. Ainsi, les cadres éducatifs et administratifs, ainsi que les étudiants relevant de cette école, ont dû être transférés dans une autre école pour pouvoir entamer l’année scolaire.

Le quotidien Al Massae rappelle qu’un promoteur immobilier avait bénéficié d’une dérogation urbanistique de la part de la commune, en échange de la construction de cette école sur un lot de terrain de 2000 m2 de surface. Sauf qu’il n’a pas tenu sa promesse actée, pourtant, dans le cahier des charges, prétextant que le terrain en question avait été transformé en installations sportives et en parking. Les autorités compétentes ont tenté, à maintes reprises, de libérer ce terrain, mais elles ont toujours été confrontées à des manifestations téléguidées auxquelles participaient des femmes et des enfants.

Il faut rappeler que ce scandale a longuement été commenté par les médias et a suscité beaucoup de débats parmi les acteurs de la société civile et des droits de l’Homme dans la capitale ismaélienne. D’ailleurs, ce dossier a été présenté devant la justice par le bureau régional de l’Instance marocaine pour la protection de la citoyenneté et des deniers publics dans la région de Fès-Meknès.

Par Hassan Benadad
Le 24/11/2021 à 20h00