Kénitra: démantèlement d'une bande qui détroussait les hommes d'affaires

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Revue de presseKiosque360. Une bande de cagoulés spécialisée dans le détroussement des hommes d’affaires vient d’être démantelée par les éléments de la gendarmerie royale de Kénitra. Voici leur modus operandi et comment elle est tombée dans les filets des services sécuritaires.

Le 30/10/2020 à 23h32

La brigade de la gendarmerie royale de Sidi Allal Tazi, dans la préfecture de Kénitra, a neutralisé, en début de semaine, trois membres d’une bande criminelle de cagoulés qui détroussaient des hommes d’affaires. Six autres individus sont activement recherchés à l’échelle nationale.

Selon le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 31 octobre et 1er novembre, ces individus choisissaient des hommes d’affaires qu’ils attiraient dans des communes de la région et dans des zones désertes. Cette affaire a éclaté lorsque des membres de cette bande ont contacté un homme d’affaires de Casablanca pour lui vendre un lot de devises (en euros) qu'ils auraient trouvé sur les plages de Kénitra. L’affaire a aiguisé l’appétit de l’homme d’affaires qui s’est rendu chez eux dans la région. Mais une fois sur le lieu indiqué, l’homme d’affaires a été surpris par des membres cagoulés qui l’ont séquestré sous la menace d’une arme blanche avant de le délester de l’argent qu’il portait sur lui.

Cette bande a été repérée par les services de la gendarmerie royale qui l’a mise hors d’état de nuire. Lors de l’enquête, précisent les sources du quotidien, il s’est avéré que cette bande a frappé plusieurs fois dans la région, en ciblant notamment les promoteurs des marchés du bois, suivant le même modus operandi.

L’arrestation des membres de cette bande, natifs de Sidi Yahia El Gharb, Sidi Slimane et Sidi Allal Tazi, est intervenue quelques mois après la neutralisation d’autres bandes criminelles dans la région. Le nombre des mis en cause a atteint 26 personnes, dont certains sont récidivistes, depuis l’année dernière. Et en dépit de la publication des actes criminels commis par ces bandes et leurs modus operandi par les médias, des victimes tombent toujours dans leurs filets, font remarquer les sources du quotidien. 

Par Mohamed Younsi
Le 30/10/2020 à 23h32