Intempéries: après le Souss et le nord, Marrakech compte les dégâts

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Revue de presseKiosque360. A Sokoma, dans la préfecture de Menara à Marrakech, les intempéries révèlent au grand jour les défaillances de l’infrastructure locale, au grand dam des habitants. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 05/04/2022 à 21h31

Un important glissement de terrain s’est produit dans la région de Sokoma, dans la préfecture de Menara à Marrakech. Lors de cet incident, une benne à ordures ménagères est tombée dans une fosse profonde. Il aura fallu l’intervention de plusieurs véhicules appartenant à la commune pour l'extraire, avec beaucoup de difficultés. 

Dans sa livraison du 6 avril, le quotidien Al Akhbar relève que les intempéries ont révélé au grand jour les défaillances dans la construction des avenues de la ville ocre. Le journal indique d'ailleurs qu’il avait déjà consacré une enquête à l’infrastructure dans la région de Sokoma. 

L’enquête du quotidien Al Akhbar avait ainsi révélé que l’infrastructure, à Sokoma, était très fragile en raison des nids-de-poule dus à la pluie. Cette situation provoque, selon le journal, un certain nombre d’accidents de la circulation lors des embouteillages en milieu de journée. Pourtant, la plupart de ses avenues sont larges. 

D’après le quotidien, les habitants de Sokoma ont exhorté à maintes reprises le président de la préfecture de Menara à mettre fin à cette souffrance quotidienne, notamment au niveau de l’entrée nord. Toujours selon la même source, les mêmes demandes ont été formulées auprès de l’actuel président de la préfecture. 

Ainsi, plusieurs plaintes ont été déposées auprès de la préfecture pour alerter contre le danger et la souffrance quotidiens subis par la population locale, dont les demandes ne sont pas écoutées. Les quelques efforts allant dans ce sens ont été faits au moment de la campagne électorale, en marge du scrutin communal du 8 septembre dernier. 

A en croire le journal, les travaux tardent encore à paver les trottoirs depuis maintenant sept mois. D’après les constatations du quotidien, seules quelques ruelles ont été goudronnées, tandis qu’un grand nombre d’entre elles ont été creusées, sans suite. Une situation qui encourage la propagation de cafards et de rats.

Par Khalil Rachdi
Le 05/04/2022 à 21h31

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