Il violait des mineures et... son fils adoptif!

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Revue de presseKiosque360. Une nouvelle affaire de pédophilie secoue Marrakech. Un quinquagénaire y aurait violé des fillettes ainsi que son propre fils adoptif. Les détails d’une scabreuse affaire.

Le 25/05/2015 à 23h55

Cette nouvelle affaire de pédophilie fait l’ouverture d’Assabah dans sa livraison de ce mardi 26 mai. Un individu de 57 ans aurait pris l’habitude d’abuser des fillettes de son voisinage dans une résidence de Sidi Ghanem, de même qu'il abusait de son propre fils adoptif, âgé d'à peine 5 ans. Selon Assabah, des plaintes s'accumulent, depuis la semaine dernière, sur les bureaux de la police judiciaire de la ville ocre. Le mode opératoire de ce présumé pédophile? Cibler les écolières dont les parents travaillaient toute la journée pour abuser d'elles sous la menace. Il aurait été jusqu'à mémoriser l’emploi du temps scolaire de ses victimes. Ainsi, et à maintes reprises, il aurait abusé d’une fillette de près de dix ans et de sa sœur, un bébé d'à peine quatre printemps.

Pédophile, tu n’iras pas loin !Le présumé pédophile a été récemment repéré tout à fait par hasard, précise Assabah. Ainsi, une maman habitant le même immeuble que le prédateur guettait, depuis son balcon, le retour de sa fille à la sortie de l'école. Elle l'a bien vue arriver, mais la fillette ayant tardé à frapper à la porte, la mère, affolée, a décidé de quitter l'appartement pour aller la chercher dans les escaliers. Alors qu'elle ouvrait la porte, le voisin refermait la sienne et sa fille, qui sortait manifestement de chez lui, s’est empressée d’aller se rincer la bouche dans la salle de bain. Pressée de questions, la petite a fini par tout dévoiler: les viols à répétition, les menaces, et même le fait qu’elle n’était pas la seule victime. Le prédateur a été arrêté et l’affaire est suivie par l’ONG «Touche pas à mes enfants pour la protection de l’enfance», de Najia Adib. Une mère de famille, conclut le journal, a toutefois refusé de témoigner de peur d’être répudiée par son mari et de se retrouver dans la rue avec ses quatre enfants…

Par Abdeladim Lyoussi
Le 25/05/2015 à 23h55