Heure «GMT+1»: la polémique revient sur le devant de la scène

Un établissement scolaire.

Un établissement scolaire. . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. A l’occasion de la rentrée scolaire 2022-2023 et le maintien de l’heure d’été, la polémique autour de cette heure a été remise sur le devant de la scène et soulevée au parlement. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 19/09/2022 à 20h27

Avec le démarrage de la rentrée scolaire 2022-2023 et le début de l’automne, la polémique autour de l’heure «GMT+1» a été remise sur le devant de la scène médiatique et parlementaire. En effet, le ministre de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a été interpellé au sein de l’institution législative sur la question du maintien de cette heure d’été.

D’après les sources du quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte l’information dans son édition du mardi 20 septembre, «une question écrite a été adressée dans ce sens par la députée Nezha Mekdad au ministre, l’appelant à prendre en compte les préoccupations des parents et tuteurs d’élèves pour mettre en place des horaires scolaires adaptés, notamment dans le monde rural».

Cette question, poursuit le quotidien, intervient au moment où «le débat est relancé dans la perspective de revoir cette heure qui a eu des répercussions négatives surtout dans le secteur de l’éducation nationale».

La députée a précisé dans sa question les effets néfastes que provoque le maintien de l’heure d’été toute l'année sur les citoyens, notamment «les parents et tuteurs d’élèves qui se trouvent dans l’obligation d’accompagner leur enfants dans l’obscurité tôt le matin et les récupérer dans les mêmes conditions à leur sortie d'école». 

Pour appuyer sa question, ajoute le quotidien, la députée, qui est membre de la commission des secteurs sociaux à la première chambre du parlement, a rappelé des études qui ont montré que le maintien de cette heure d’été a bel et bien des effets physiologiques et sanitaires sur les élèves, surtout dans le monde rural. «Il s'agit notamment du manque de concentration», puisque «l’élève reste concentré sur le trajet qu’il a emprunté à l’aller et qui l’attend au retour en l’absence des moyens de transport scolaire dans les campagnes».

Le quotidien rappelle enfin que le maintien de cette heure d’été a été décidé par le gouvernement précédent, en adoptant un décret relatif à l’heure légale stipulant le maintien permanent de l’heure d’été. Ce qui avait provoqué des mouvements de protestation dans le pays. 

Par Mohamed Younsi
Le 19/09/2022 à 20h27