Etudiant retrouvé mort à Tanger: l'enquête loin d'être finie

Arme blanche. (Photo d'illustration)

Arme blanche. (Photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. Alors que l'on croyait l'affaire close après l'interpellation d'une accusée principale, l'affaire de l'étudiant retrouvé mort à Tanger est pourtant loin d'avoir révélé tous ses secrets. Une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 17/11/2022 à 18h57

L’enquête sur le meurtre d’un jeune étudiant à Tanger se poursuit, malgré les arrestations qui ont eu lieu dans cette affaire. Le juge d’instruction près la Cour d’appel vient de convoquer l’ensemble des témoins qui étaient proches de la victime afin de lever toutes les zones d’ombre qui entourent ce dossier.

Dans son édition du vendredi 18 novembre, Al Akhbar écrit que des sources proches de l’enquête affirment que des amis et des connaissances du jeune étudiant, dont la plupart apparaissaient en sa compagnie sur des publications sur les réseaux sociaux, ont été entendus par la juge d’instruction. L’objectif est de lever le voile sur certaines parties du puzzle de cette affaire et que l’accusée principale du meurtre, une fille mineure, continue de réfuter.

L’enquête toujours en cours cherche, en outre, à comprendre comment plusieurs comptes appartenant à la victime sur les réseaux sociaux, ont subitement été supprimés la nuit du meurtre. D’après les sources du journal, il semblerait qu'une tierce personne l'ait fait, poussant les enquêteurs à s’interroger sur la façon dont elle a pu disposer des codes d’accès.

Dans la même lignée, ajoute Al Akhbar, la convocation des amis et connaissances de la victime a aussi pour but de déterminer si une personne quelconque a pu accéder au domicile de la victime après sa mort, et procédé à la dissimulation d’autres preuves que les enquêteurs n’ont pas trouvées.

Enfin, il est aujourd’hui également question de connaître la nature de la relation qui liait le défunt à la mineure accusée de son meurtre, chose qui n’a pas encore été formellement déterminée. Comme le rapporte la publication, il est désormais attendu que le juge d’instruction transfère incessamment le dossier à la chambre criminelle afin d’ouvrir le procès.

En attendant, la même source nous apprend que l’accusée a déposé un recours auprès de la justice dans laquelle elle affirme souffrir de troubles. Elle affirme également que son crime a eu lieu dans le cadre d’une auto-défense et qu’elle était à ce moment-là sous l’emprise de médicaments. Le recours déposé propose dans ce cadre de soumettre la mineure à une expertise médicale afin de bénéficier de la procédure spéciale appliquée dans ce genre de cas.

Pour rappel, la ville de Tanger a été secouée par ce drame le 5 novembre lorsque la victime a été retrouvée morte à son domicile. Les enquêteurs ont alors rapidement remonté la piste d'une jeune fille de 17 ans qui serait l'auteur du crime pour des raisons non encore divulguées.

Par Fayza Senhaji
Le 17/11/2022 à 18h57