Des volontaires israéliens sauvent de la mort un enfant dans un restaurant à Agadir

L'enfant sauvé de la mort et les trois frères israéliens, volontaires de l'ONG United Hatzalah.

L'enfant sauvé de la mort et les trois frères israéliens, volontaires de l'ONG United Hatzalah. . United Hatzalah

Un enfant de trois ans a été sauvé de la mort par trois ambulanciers volontaires israéliens. Un corps étranger coincé dans sa gorge l'empêchait de respirer correctement. Récit.

Le 29/12/2022 à 11h58

Le drame a été évité, mardi dernier en soirée, dans un restaurant à Agadir, comme le rapporte la presse israélienne.

Les trois frères Asoulin, Moshe, Nati et Itzik, des touristes israéliens, dînaient dans ce restaurant de la capitale du Souss quand ils ont été surpris par des appels à l’aide provenant d’une table voisine autour de laquelle des clients commençaient à former un attroupement. Au centre, un enfant avait du mal à respirer et son teint commençait à virer au bleu à cause d'un corps étranger coincé dans sa gorge. De la nourriture avalée de travers, selon toute vraisemblance.

Les trois frères israéliens, originaires de Kiryat Gat, ont proposé leur aide après avoir décliné leur qualité d’ambulanciers volontaires de l’ONG United Hatzalah. Pour sauver l’enfant, les ambulanciers volontaires ont eu recours à la célèbre manœuvre de Heimlich, une technique manuelle de compression abdominale servant à déloger un objet coincé dans la gorge et empêchant la personne de respirer.

«Après une série de poussées abdominales et quelques coups mesurés dans le dos, le petit garçon a recraché l'objet étranger avec lequel il s'était étouffé et a repris sa respiration», souligne la presse israélienne.

«Nous étions au bon endroit au bon moment et nous avons fait ce que n'importe quelle personne ayant la formation appropriée aurait fait», a déclaré Moshe Asoulin. Un drame a été évité et la famille de l’enfant a chaleureusement remercié les trois frères israéliens.

L’ONG United Hatzalah est basée à Jérusalem et compte quelque 6.200 bénévoles entre médecins, ambulanciers et techniciens de la médecine d’urgence.

Par Rahim Sefrioui
Le 29/12/2022 à 11h58