Covid-19 au Maroc: 634 nouvelles contaminations en 24 heures, 15 décès et 16.014 cas actifs

Un passager présente son pass vaccinal à son arrivée à l'aéroport Mohammed V, conformément aux mesures préventives en vigueur, le 7 février 2022, à Casablanca.

Un passager présente son pass vaccinal à son arrivée à l'aéroport Mohammed V, conformément aux mesures préventives en vigueur, le 7 février 2022, à Casablanca. . Yassine El Ayouchi / MAP

15 décès, 634 nouveaux cas de contamination et 4.299 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 12 et 13 février 2022. Les cas encore actifs s'élèvent à 16.014, alors que plus de 23,13 millions de personnes sont complètement vaccinées (seconde dose). Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 13/02/2022 à 15h23

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l'évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 503 nouveaux cas infectés par le Covid-19, 12 décès et 391 guérisons. Le pays totalise 261.226 cas de contamination, dont 6.715 décès et 174.289 guérisons.

En Tunisie, 3.080 nouveaux cas de contamination, 61 décès et 6.071 guérisons ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 964.957 cas de contamination, dont 27.065 décès et 881.205 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, 6 nouveaux cas de contaminations et 1 décès ont été recensés, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 58.563 cas de contamination au Covid-19, dont 972 décès et 57.246 guérisons.

La pandémie a fait officiellement plus de 5.799.910 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP samedi à 11H00 GMT. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (919.171), devant le Brésil (638.048) et l'Inde (507.981).

L'OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement établi.

Une partie des convois français anti pass vaccinal ont quitté la région parisienne dimanche pour rallier Bruxelles et y manifester lundi, malgré l'interdiction des autorités belges, tandis que Paris restait sous haute surveillance policière.

Des milliers d'opposants au pass sanitaire ou au président Emmanuel Macron avaient convergé vers Paris pour y manifester samedi, baptisant leur mouvement «convois de la liberté», à l'instar des convois au Canada qui paralysent aujourd'hui Ottawa et qui ont fait des émules dans plusieurs autres pays. La manifestation parisienne avait été interdite par la préfecture de police. Les autorités avaient recensé vendredi soir 3.000 véhicules pour 5.000 manifestants autour de Paris, mais ils n'ont finalement pas tous rallié la capitale.

La police canadienne a repris dimanche son opération pour dégager le pont Ambassador, axe frontalier névralgique entre le Canada et les Etats-Unis bloqué depuis lundi par des manifestants anti-mesures sanitaires, et a commencé à procéder à des arrestations.

Un important contingent de policiers s'est regroupé aux abords du pont en début de matinée et les forces de l'ordre ont commencé à procéder à des arrestations et à remorquer des véhicules, a indiqué la police de Windsor dans un tweet.

L'opération avait débuté samedi matin et la police, progressant avec prudence et lenteur, avait fait reculer les manifestants et avait dégagé une intersection importante, mais tous les protestataires n'avaient pas été évacués en fin de journée et la circulation sur le pont n'avait pas été rétablie. La police n'avait pas procédé à des arrestations dans la journée de samedi.

Quelque 10.000 manifestants, selon la police, ont défilé samedi dans la capitale australienne Canberra en direction du Parlement pour dénoncer l'obligation vaccinale contre le Covid-19. La vaccination n'est pas obligatoire mais exigée pour entrer dans le pays et pour travailler dans une série de professions considérées à risque, comme le soin des personnes âgées.

En Chine, l'agence nationale des médicaments a autorisé samedi «sous condition» la pilule de Pfizer pour traiter le Covid, dans un pays où les vaccins étrangers restent eux dans l'attente d'un feu vert. Comme d'autres pays, la pilule sera réservée aux patients risquant de développer une forme grave de la maladie.

Par Nisrine Zaoui
Le 13/02/2022 à 15h23