Covid-19 au Maroc: 500 nouvelles contaminations en 24 heures, aucun décès et 5.784 cas actifs

Un agent de sécurité prend la température des élèves à l'entrée du lycée secondaire qualifiant Hassan II, le 11 janvier 2022, à Marrakech, afin de faire détecter d'éventuels cas de Covid-19.

Un agent de sécurité prend la température des élèves à l'entrée du lycée secondaire qualifiant Hassan II, le 11 janvier 2022, à Marrakech, afin de faire détecter d'éventuels cas de Covid-19. . Mounir El Ayouchi / MAP

Aucun décès, 500 nouveaux cas de contamination et 233 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 11 et 12 juin 2022. Les cas encore actifs s'élèvent à 5.784, alors que plus de 6.477.429 de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 12/06/2022 à 15h44

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l'évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté ne fait état d’aucun cas de contamination, ni de décès. Le pays totalise 265.925 cas de contamination, dont 6.875 décès et 178.435 guérisons.

En Tunisie, 510 nouveaux cas de contamination et 662 guérisons ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.042.872 cas de contamination, dont 28.641 décès et 1.028.885 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, 7 cas de contamination et 13 guérisons ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 59.238 cas de contamination au Covid-19, dont 982 décès et 58.130 guérison.

Les États-Unis vont lever l'obligation de test pour le Covid-19 pour les voyageurs arrivant dans le pays par avion, a annoncé vendredi 10 juin 2022 la Maison-Blanche.

Confrontées à l'arrivée du variant Omicron, les autorités sanitaires avaient durci les procédures de tests pour entrer aux États-Unis en décembre 2021. Tous les voyageurs âgés de plus de 2 ans, embarquant dans un vol depuis l'étranger à destination des États-Unis, devaient présenter un test négatif de moins d'un jour avant le décollage, et ce quel que soit leur statut vaccinal.

Le gouvernement canadien a annoncé pour sa part, vendredi, suspendre jusqu'à la fin du mois de juin les tests Covid aléatoires dans les aéroports du pays, afin de réduire les délais d'attente rencontrés par les voyageurs ces dernières semaines.

Ces tests pratiqués sur des passagers choisis au hasard à leur arrivée au Canada seront interrompus à partir de samedi et reprendront «hors site» le 1er juillet, selon un communiqué.

«Nous continuons de travailler avec des aéroports, des transporteurs aériens (...) pour mettre en œuvre des solutions afin de réduire les retards à l'approche de la période de pointe estivale», précise encore le gouvernement.

De nombreux responsables du secteur aérien sont montés au créneau ces dernières semaines contre ces tests, accusés d'amplifier la longue attente dans les aéroports canadiens, déjà frappés par un manque de personnel.

La thèse du virus du Covid-19 échappé d'un laboratoire en Chine mérite de «plus amples recherches», estiment jeudi 9 juin des experts nommés par l'OMS, qui insistent sur l'absence pour l'heure de preuves définitives sur l'origine de la pandémie, quel que soit le scénario considéré.

Ces 27 experts couvrant une large palette de disciplines ont également dressé une liste d'études supplémentaires à mener sur la théorie d'un passage du virus du Covid-19 de la chauve-souris à l'homme par le biais d'un animal intermédiaire, non identifié.

«Ce rapport préliminaire n'est pas destiné –et il ne le fait d'ailleurs pas- à apporter des conclusions définitives sur les origines du Sars-Cov2 parce qu'il faut plus d'informations grâce aux études que le rapport recommande», préviennent les experts du Groupe consultatif scientifique sur les origines des nouveaux agents pathogènes (SAGO).

La mission de SAGO dépasse largement le cadre de la seule enquête sur les origines du Covid-19 et il doit surtout établir un catalogue de meilleures pratiques pour permettre de mieux détecter et plus rapidement le vecteur de la prochaine pandémie.

Mais l'attention se porte naturellement sur l'origine du Sars-Cov-2, un virus qui a fait une quinzaine de millions de morts selon l'OMS, depuis les premiers cas identifiés dans la ville chinoise de Wuhan fin 2019. Le débat sur les origines est virulent dans la communauté scientifique mais il a surtout pris une dimension politique qui complique l'enquête.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.331.208 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP.

Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.035.828), devant le Brésil (668.134), l'Inde (524.761) et la Russie (380.020).

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Majda Benthami
Le 12/06/2022 à 15h44