Covid-19 au Maroc: 219 nouvelles contaminations en 24 heures, aucun décès et 1.082 cas actifs

Un agent de sécurité prend la température d'un fidèle, venu prier à la mosquée Hassan, dans le centre de Rabat, le 15 juillet 2020.

Un agent de sécurité prend la température d'un fidèle, venu prier à la mosquée Hassan, dans le centre de Rabat, le 15 juillet 2020. . AFP

Aucun décès, 219 nouveaux cas de contamination et 61 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 22 et 23 novembre 2022. Les cas encore actifs s'élèvent à 1.082, alors que plus de 6,8 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 23/11/2022 à 14h57

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l'évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 7 cas de contamination, alors qu'aucun décès n'a été déploré. Le pays totalise 271.035 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.533 guérisons.

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En Tunisie, 10 nouveaux cas de contamination et 2 décès ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.146.991 cas de contamination, dont 29.268 décès et 1.133.708 guérisons depuis mars 2020. 

En Mauritanie, aucun cas de contamination n’a été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.419 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.

Ecoles, restaurants et commerces à nouveau fermés, peur d'être placé en quarantaine et impression d'un éternel retour en arrière: la lassitude des Pékinois face aux restrictions anti-Covid culmine après près de trois ans de pandémie.

La capitale chinoise connaît ces derniers jours une flambée épidémique jamais vue depuis le début de l'épidémie de Covid-19. Des dizaines d'immeubles résidentiels ont été confinés et les entreprises généralisent le télétravail. Une grande partie des habitants sont désormais épuisés mentalement par ces restrictions, souvent vagues et changeantes, dont la durée n'est jamais annoncée à l'avance.

«J'en ai marre de tout ça. Il n'y a personne dans les rues», déclare à l'AFP Elaine, une jeune employée de bureau.

«J'ai envie de sortir au restaurant, de voir mes amis... Mais c'est impossible».

Une Française qui habite Pékin s'est retrouvée, elle, coincée dans l'appartement de son copain lundi matin après y avoir passé la nuit. La raison? Un des voisins a été testé positif, ce qui a entraîné le confinement de tout l'immeuble pendant cinq jours.

«Chaque soir en s'endormant, on se dit qu'on risque d'être coincé dans notre appartement le lendemain matin», explique la jeune femme, qui souhaite rester anonyme pour éviter d'éventuels ennuis. Hors confinement strict, «la seule chose qui nous reste, c'est la liberté de marcher dans la rue et de respirer de l'air frais», ajoute-t-elle.

Les files d'attente s'étendent parfois sur des dizaines de mètres devant les petits stands de tests PCR dispersés dans tout Pékin.

Restaurants fermésEt les commerces, eux, doivent naviguer au milieu de restrictions floues. Car les règles ne sont pas forcément clairement annoncées dans les médias. Ce sont souvent les administrations de quartiers qui vont les notifier directement aux restaurants, bars ou magasins l'ordre de fermeture - généralement à l'improviste.

La ville de Pékin a annoncé mercredi près de 1.500 nouveaux cas positifs (l'immense majorité asymptomatiques) pour 22 millions d'habitants. Un niveau jamais atteint dans la capitale depuis le début de la pandémie, mais qui reste très faible selon les critères internationaux.

Près de trois ans après le début de la pandémie, la réaction des autorités chinoises paraît ainsi disproportionnée comparée à celle de nombreux autres pays du monde, qui ont appris à vivre avec le virus.

Les Pékinois redoutent dorénavant un confinement général, similaire à celui qui avait frappé au printemps pendant trois mois Shanghai, la plus grande ville du pays (25 millions d'habitants).

L'épisode avait été marqué par des problèmes d'acheminement de nourriture, des difficultés d'accès aux hôpitaux pour les malades hors-Covid et des manifestations de mécontentement.

Le quartier branché de commerces, restaurants et bars de Sanlitun, au centre-ville de Pékin, a vu ces derniers jours ses grands magasins fermer les uns après les autres. Le district central de Chaoyang, siège du quartier d'affaires et le plus peuplé de la capitale, est, lui, presque désert.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.629.523 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.103.355), devant le Brésil (689.223), l'Inde (530.596) et la Russie (391.622).

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Majda Benthami
Le 23/11/2022 à 14h57