Coups de feu et barrages forcés à Imzouren: trois personnes arrêtées, l’enquête se poursuit

Un agent de police contrôle un automobiliste, dans un barrage à Casablanca, au cours de la nuit du 3 août 2021, dans le contexte de l'entrée en vigueur d'un couvre-feu de 21 heures à 5 heures du matin.
Un agent de police contrôle un automobiliste, dans un barrage à Casablanca, au cours de la nuit du 3 août 2021, dans le contexte de l'entrée en vigueur d'un couvre-feu de 21 heures à 5 heures du matin. . Saïd Bouchrit / Le360

Revue de presseKiosque360. La ville d’Imzouren vit ce mois d’avril au rythme des coups de feu. Les 24 et 25, les autorités ont été contraintes d’ouvrir le feu pour arrêter des suspects. Cet article est une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 26/04/2022 à 23h01

A Imzouren, des coups de feu ont éclaté les 24 et 25 avril derniers en marge de deux incidents distincts. Ces événements sont survenus après le franchissement de deux barrages sécuritaires, le premier relevant de la Gendarmerie royale, tandis que le second sous le giron de la Sûreté nationale.

Dans sa livraison du 27 avril, le quotidien Assabah rapporte ainsi que le premier incident est survenu le dimanche 24 avril vers le coup de 22h30. Dans le détail, le quotidien relève que les éléments de la Gendarmerie royale en faction ont été surpris par un véhicule qui a franchi le barrage tout en essayant de les percuter.

Dès lors, une poursuite a été engagée par les éléments de la Gendarmerie royale. Ces derniers ont ainsi ouvert le feu pour neutraliser les suspects, lesquels ont répondu à ces tirs à l’aide de fusils de chasse. Le danger de l’opération a ainsi contraint les autorités à poursuivre le véhicule, sans mettre leurs vies en péril.

Les tirs de la Gendarmerie royale ont endommagé le véhicule que les suspects - quatre selon les sources du journal - ont été contraints d’abandonner sur une route montagnarde. D’après le quotidien Assabah, les plaques d’immatriculation de la voiture retrouvée par les autorités étaient fausses, ce qui complique les recherches.

Le deuxième incident est survenu le lundi 26 avril. Tout a commencé lorsque les agents de la Sûreté nationale ont soupçonné un véhicule et demandé au chauffeur de s’arrêter. Ce dernier a refusé d’obtempérer, en franchissant à grande vitesse le barrage judiciaire, mettant en danger les policiers. Ces derniers ont ensuite ouvert le feu pour arrêter le véhicule, en vain.

Ce n’est pas la première fois que les coups de feu éclatent à Imzouren. Mi-avril, la ville était le théâtre d’un affrontement entre deux gangs criminels. Une situation qui a mis les autorités d’Imzouren en état d’alerte. Les éléments de la DGST et de la Brigade nationale ont également été sollicités. Selon le journal, trois personnes, dont deux mineurs, ont été interpellées.

Par Khalil Rachdi
Le 26/04/2022 à 23h01

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