Chasse aux trésors à Zagora: la justice auditionne un ex-gouverneur

Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Au fur et à mesure que l’enquête relative à l’affaire des rituels de sorcellerie entourant la chasse aux trésors à Zagora avance, de nouvelles têtes tombent. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 31/10/2022 à 18h29

L’affaire des rituels de sorcellerie concernant la chasse aux trésors dans la province de Zagora continue de livrer ses secrets. Après l’arrestation de huit personnes pour leur implication dans cette affaire, de nouvelles têtes pourraient encore tomber avec l’approfondissement de l’enquête.

Ainsi, les sources d'Assabah, qui se penche sur cette affaire dans son édition du 1er novembre, font savoir que «le juge d’instruction près la Cour d’appel de Ouarzazate, chargé d’instruire cette affaire, vient de convoquer un ancien gouverneur de la province de Zagora, El Hadi Chahbar». La convocation de l’ancien gouverneur de la province est intervenue après l’arrestation d’un haut cadre au ministère de l’Intérieur, d'un président de commune de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), d'entrepreneurs et d'hommes d’affaires.

Les huit personnes impliquées dans cette affaire ont été déférées par le procureur général du roi près la Cour d’appel de Ouarzazate devant le juge d’instruction près la même Cour d’appel pour approfondissement de l’enquête, indiquent les sources du quotidien. Et d’ajouter que le juge d’instruction a décidé de convoquer la principale plaignante dans cette affaire, qui avait saisi la justice en 2017, en vue d’organiser une confrontation entre les mis en cause et les différentes parties concernées par cette affaire.

La plaignante, native de la commune de Tamkroute, rappelle le quotidien, accuse ouvertement un haut responsable et d’autres personnes de l’avoir enlevée à son domicile conjugal, à Casablanca, avant d’abuser d’elle et de l’exploiter dans des rituels de sorcellerie afin de trouver des trésors dans la province de Zagora.

La plaignante, qui serait une «zouhria», poursuit le quotidien, avait précisé dans sa plainte que ces personnes l’avaient exploitée et forcée à divorcer en falsifiant des documents administratifs pour l’obliger ensuite à se marier avec un Fkih. Les uns et les autres seraient notamment poursuivis pour enlèvement, falsification, escroquerie, sorcellerie et charlatanisme.

Par Mohamed Younsi
Le 31/10/2022 à 18h29