Casablanca: les marchés de gros bientôt délocalisés

Un marché à Casablanca.

Un marché à Casablanca. . Abderrahim Et-tahiry / Le360

Le conseil de la ville de Casablanca s'apprête à délocaliser les marchés de gros se trouvant dans la capitale économique vers Had Soualem. Le point sur ce projet avec Moulay Ahmed Afilal, adjoint au maire de Casablanca.

Le 25/08/2022 à 09h37

Les marchés de gros de Casablanca, à savoir le marché de gros de fruits et légumes (Moulay Rachid), celui de poissons (Lahraouyine), celui de vente d’œufs (La Gironde) et celui de volailles (Hay Mohammadi), seront délocalisés en totalité vers une nouvelle plateforme à Had Soualem, où un espace unifié sera mis en place, indique, interrogé par Le360, Moulay Ahmed Afilal, adjoint au maire de Casablanca.

Il a souligné que le projet de délocalisation des marchés de gros de Casablanca est actuellement à l'étude, et que le bureau d'études chargé du projet se chargera de l'élaboration du processus de sa mise en œuvre et de sa finalisation, pour qu’il soit prochainement concrétisé.

La maire de la ville de Casablanca, Nabila Rmili, avait insisté, lundi 22 août 2022, en marge de la session extraordinaire du conseil de la ville, sur l'importance de la délocalisation de ces marchés à l’extérieur de la ville.

Rappelons qu’un rapport du groupe de travail thématique temporaire, relevant de la Chambre des conseillers, a récemment pointé du doigt les marchés de gros, signalant ainsi plusieurs problèmes liés à l’état de leurs équipements, à la détérioration de leurs infrastructures et au non-respect des règles d'hygiène, de santé et de sécurité.

Ce rapport a également attiré l’attention sur le cadre juridique régissant ces marchés, qui ne répond pas à la conjoncture économique et sociale, constituant ainsi un frein au développement du système de commercialisation.

D’autres difficultés limitant la performance des marchés de gros sont également soulevées. Il s'agit notamment des dispositions de lois liées au système fiscal, ainsi que d’autres irrégularités portant sur le manque d’opérations de contrôle et l'absence de contrôle des quantités et des prix de vente.

Par Fatima El Karzabi
Le 25/08/2022 à 09h37