Casablanca: deux adolescentes s'amusent à accuser de viol un garçon de café

Arrestation menée par la Sûreté nationale.

Arrestation menée par la Sûreté nationale. . DR

Revue de presseKiosque360. Une histoire montée de toutes pièces par deux adolescentes a causé un grand préjudice moral à l'employé d’un café du centre de Casablanca. En effet, l’enquête a révélé que les jeunes filles avaient tout inventé.

Le 06/07/2020 à 19h59

Une histoire fabriquée de toutes pièces par deux vendeuses ambulantes mineures a causé un grand préjudice à l'employé d'un café du centre de Casablanca. C’est en substance ce qu’on peut lire dans un entrefilet publié par le quotidien Assabah, dans son édition du 7 juillet. 

Le journal rapporte que les deux victimes présumées ont accusé ce serveur de les avoir violées à plusieurs reprises, dans les sanitaires du café. Et ce n’est pas tout! Les jeunes filles ont décidé de mettre leurs familles au courant des "faits". Ces dernières ont alors réagi en déposant une plainte qui s’est soldée par la comparution immédiate du serveur devant la Cour d’appel de Casablanca. A la lecture des chefs d’inculpation, le juge a ordonné la mise en détention provisoire de l'accusé, en attendant de mener une enquête détaillée.

Mis en examen, le serveur a catégoriquement nié la version des adolescentes et dénoncé les agissements suspects de leur employeur, avec qui il est en perpétuel conflit. 

Le journal note qu’au cours de l’audience, les deux supposées victimes ont confirmé les actes et affirmé qu’elles avaient été intimidées et agressées par leur présumé violeur. Allégation rejetée en bloc par l’accusé.

Les deux vendeuses de mouchoirs ont fini par avouer qu'elles avaient tout inventé. Dans les faits, une autre vendeuse de mouchoirs en papier, chez qui les deux adolescentes s’approvisionnaient, les aurait incitées à monter cette histoire. Ce qui corrobore, en fin de compte, la version des faits présentée par l’accusé. 

Le juge d’instruction a décidé de libérer le détenu, en attendant de clore définitivement l’enquête. Un avis de poursuite a été émis à l’encontre de la principale instigatrice, qui a profité de la naïveté de deux adolescentes et les a soumises à un véritable lavage de cerveau.

Par Maya Zidoune
Le 06/07/2020 à 19h59