2018. Voilà donc où nous en sommes arrivés, les yeux rivés à nos écrans, à Casablanca, comme à Paris, Londres, Rome, New York, Rio de Janeiro, New Delhi, Pékin, Tokyo: à une standardisation des conversations amoureuses ou amicales, désormais virtuelles...

Mon père est cet homme lumineux qui a fait de moi la femme que je suis aujourd’hui.

Une vidéo fait actuellement le tour de la toile. Elle montre un homme ligoté, baignant dans son sang après avoir été torturé. Un règlement de comptes entre trafiquants de drogue.

Dans ce montage vidéo hilarant, Moulay Hafid Elalamy est pointé du doigt pour son usage excessif des métaphores médicales. L’actuel ministre de l’Industrie garde visiblement en tête le souvenir vivace d'un "pôle santé" dont il s'est pourtant débarrassé.

Personne n’a le droit de me juger, de décréter si oui, ou non, je suis une «bonne» ou une «mauvaise» musulmane, ni de présumer de l’idée que je me fais de Dieu et de ma religion.

Dans la rue, je suis systématiquement dévisagée, examinée en tant que chair potentiellement à baiser (je ne vous parle bien évidemment pas là d’un galant baisemain).

Nous nous sommes en effet rabiboché, mais rêvez pas trop, je ne vous raconterai certainement pas dans quelles circonstances. Nan mais vous planez à mille lieues.