S'exprimant en marge d'un colloque parlementaire dédié à "la libre circulation des personnes et des marchandises", Moustapha Cissé Lo répondait à une question de le360 liée à la fermeture par l'Algérie de sa frontière terrestre avec le Maroc depuis 1994.
"Cette zone de libre-échange implique fondamentalement la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux", a-t-il précisé. "On ne peut pas échanger si les gens ne circulent pas librement. L'accélération du processus de libre circulation des personnes, des biens et des capitaux est d'ailleurs parmi nos priorités", a-t-il souligné.
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"Il faut, a-t-il ajouté, avoir des infrastructures, des autoroutes, des trains, des bateaux, des chemins de fer". Après la signature de l'accord, "il faudra, selon Cissé Lo, sensibiliser les (44) pays signataires et leurs assemblées pour qu'ils le ratifient".
A la question de savoir quand l'accord de Kigali entrera en vigueur, le président de la CEDEAO a affirmé: "il n'y a pas de date fixée" pour sa mise en œuvre.
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