Gouvernement, élus, autorités de Rabat sont sur le pied de guerre pour assurer un plein succès organisationnel et thématique à ce sommet, le "plus grand rassemblement d’élus locaux et régionaux dans le monde". Ce rendez-vous mondial abritera parallèlement le 4ème congrès de cités et gouvernements locaux (CGLU) sous le thème "Imaginer la société, construire la démocratie". Ce sommet mondial combiné coïncide en outre, cette année, avec le "centenaire du mouvement municipal international" initié en 1913.
Programme chargé
La cérémonie officielle aura lieu mercredi après-midi en présence du gouvernement marocain ainsi que des personnalités nationales et étrangères, affirment les organisateurs. Le programme prévoit auparavant des réunions statuaires des commissions et des groupes de travail de CGLU, lundi et mardi, ainsi que la réunion, mercredi matin, du Bureau exécutif de cette dernière. L’Association Rabat-2013 que dirige l’ancien argentier du Maroc et maire de Rabat, Fathallaou Oualalou, fait partie des partenaires de l’organisation de ce premier forum du genre en Afrique et dans le monde arabe.
"Jamais Rabat n’a organisé un événement d’une telle ampleur et avec un aussi grand nombre de représentants", déclare Oualalou, également vice-président du UCLG pour l’Afrique du nord. "L’élu que je suis mais, plus encore, l’Africain que je suis est particulièrement fier que Rabat ait été élue à l’unanimité, lors du dernier Congrès mondial à Mexico, pour abriter le 4ème Congrès de CGLU, et ce pour la première fois au nom de l’Afrique", a-t-il souligné dans un document. "Je vois dans ce choix la volonté de mettre à l’honneur les potentialités d’un continent trop souvent sous-estimées, de distinguer un pays comme le Maroc qui a accompli ces dernières années des réformes majeures en faveur de la démocratie et de la gouvernance locale, et de consacrer une ville dont l’engagement international n’est désormais plus à démontrer", souligne le maire de Rabat.
Ce sommet mondial abritera également le salon "Rabat-expo", une plate-forme où entreprises, gouvernements, collectivités territoriales et ONG doivent "présenter une offre diversifiée d’équipements et de technologies, de services répondant aux besoins" des mairies et des populations. Contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment, le secrétaire général de l’ONU ne fera pas le déplacement à Rabat. La présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, la directrice générale de l’Unesco, Irina Gueroguieva Bokova, et Kadir Topba, maire d’Istanbul, sont également attendus à Rabat.