Défense: avant-dernière ligne droite pour la mise en place de «l’Otan» arabe

Les Forces armées royales, un professionnalisme hors-pair au service de la Nation arabe.   

Les Forces armées royales, un professionnalisme hors-pair au service de la Nation arabe.    . dr

Les chefs d’états-majors arabes sont tombés d’accord sur les procédures de mise en place de la Force arabe de défense commune, à l’issue de leur réunion au Caire. La mouture finale de ce projet sera soumise, fin juin, à la troïka du Sommet de la Ligue arabe (Egypte, Koweït et Maroc).

Le 25/05/2015 à 15h34

«La deuxième réunion des chefs d’états-majors des pays arabes qui a pris fin dimanche au Caire, a été marquée par un consensus autour des différentes questions relatives à la création d’une Force arabe commune», s’est félicité le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al Arabi. «Les débats ont été positifs» et les orientations formulées ont été «constructives», a-t-il mis en exergue, annonçant que le protocole relatif à ce projet, sera «bientôt» soumis à la troïka du Sommet arabe composée du Koweït (ancienne présidence), de l’Egypte (actuelle présidence) et du Maroc (présidence prochaine), puis au Conseil de la Défense arabe commune.

L’Egypte, qui assure actuellement la présidence de la Ligue arabe, avait annoncé, par la voix du chef d’état-major des forces armées égyptiennes, Mahmoud Hijazi, que le processus de mise en place de cette Force arabe commune sera parachevé les 28 et 29 juin prochain. Le Maroc a été représenté à cette réunion, la deuxième après celle du 22 avril dernier, par le général de division El Houcine Benmimoune.

Pour rappel, le principe de création de cette force a été adopté lors du 26ème Sommet arabe ordinaire, tenu les 28 et 29 mars dernier à Charm el-Cheïkh. Selon une résolution adoptée lors de ce Sommet, cette force aura mission l’intervention militaire rapide en vue de faire face aux menaces sur la sécurité des pays arabes et leur souveraineté nationale, y compris les menaces des organisations terroristes, sur la base d’une demande du pays concerné. 

Par Ziad Alami
Le 25/05/2015 à 15h34