«Kosher sex», c’est le nom de ce sex-shop semblable en tout point à un sex-shop classique, à cette différence près qu’ici, vibromasseurs, godemichés et jusqu’aux conseils prodigués sont certifiés casher.
Selon Chana Boteach, les sex-toys sont autorisés dans le judaïsme, mais à condition que ceux-ci ne fassent pas mal car causer de la douleur serait en revanche problématique. Les amateurs de pratiques sadomasochistes ne trouveront donc pas ici leur bonheur.
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Et pour rester conforme aux valeurs hébraïques, elle prône le sexe casher, c’est-à-dire une sexualité uniquement dans le cadre du mariage.
Dans la famille Boteach, le sexe n’est pas un sujet tabou. Rabbin orthodoxe, Shmuley Boteach, le père de la jeune femme, avait d’ailleurs été à l'origine d'une polémique en 1999, quand il avait publié un livre dans lequel il expliquait que le désir sexuel était bien plus important que l’amour, tout en vantant les mérites de pratiques sexuelles que sa communauté a jugé illicites.