Zoopole d’Ain Jemâa: zoom sur la formation agricole au Maroc

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Revue de presseKiosque360. En quelques années seulement, le zoopole d’Ain Jemâa, destiné à former les professionnels et les étudiants au domaine agricole, a prouvé son succès. Les secrets d’une success story à la marocaine.

Le 04/04/2021 à 22h25

Au cœur des stratégies agricoles du Royaume, la formation a toujours eu une place importante. En témoigne la création, il y a quelques années, du zoopole d’Ain Jemâa, un centre de formation situé à Nouacer qui a prouvé, d’après La Vie Éco, "son succès et a même dépassé les objectifs fixés."

Le zoopole d’Ain Jemâa propose plusieurs formations: la remise à niveau, la formation continue et la formation aux corps de métiers. Sa cible, elle, est tout aussi large, allant des professionnels aux jeunes promoteurs, des coopératives féminines aux étudiants, en passant par les professionnels des pays d’Afrique de l’Ouest et des réfugiés du Haut-commissariat aux réfugiés. 

Selon La Vie Éco, on y apprend l’insémination artificielle, le contrôle de la qualité du lait et de ses dérivés, la production et la conduite technique des veaux issus du croisement industriel, ou encore les bonnes pratiques d’hygiène au niveau des abattoirs, des ateliers de découpe et des boucheries. Les bénéficiaires des formations du zoopole apprennent également les techniques d’abattage des volailles, couvrant ainsi l’ensemble des activités des trois filières (lait, viandes rouges et viandes blanches). 

"Chaque mois, sont organisées au moins deux sessions de formation sur les techniques d’abattage, de découpe des viandes et de leur valorisation, aussi bien pour les professionnels nationaux que ceux des autres pays. A la demande du HCR, des ressortissants yéménites, syriens et subsahariens, au nombre de 32, ont bénéficié de ces formations en 2017 et 2018", précise Youssef Alaoui, président du zoopole, dans les colonnes de La Vie Éco.

C’est d’ailleurs dans le Zoopole que 500 bouchers, issus des quatre coins du Royaume, sont formés depuis 3 ans à l’approche d’Aid Al-Adha, dans le cadre du programme "Guezzar Bladi". 

Le zoopole forme, mais conseille aussi. “Pour les jeunes promoteurs et les coopératives féminines ayant suivi des formations, un conseil est assuré jusqu’à la mise en œuvre de leurs projets, en coopération avec les directions régionales du ministère de l’Agriculture”, relève Mustafa Hasnaoui, directeur de ce centre de formation, dans les colonnes de La Vie Eco.

Ainsi, un groupe de professionnels-formateurs assure un suivi sur le terrain et à distance pour orienter et conseiller les coopératives féminines dans la création du projet et sa réussite. Les professionnels des pays d’Afrique de l’Ouest bénéficient, quant à eux, d’un suivi continu à distance, ainsi que de missions d’évaluation sur place, organisées chaque année.

Par Khalil Rachdi
Le 04/04/2021 à 22h25