Taounate: 1,2 milliard de dirhams pour le nouveau barrage "Sidi Abbou"

Le taux de remplissage des barrages de la région de Casablanca-Settat a atteint 44,52% au 27 décembre 2021. 

Le taux de remplissage des barrages de la région de Casablanca-Settat a atteint 44,52% au 27 décembre 2021.  . DR

Publié au dernier Bulletin officiel, un arrêté du ministre de l’Equipement et des transports vient d’asseoir le dispositif administratif et technique pour accompagner le chantier de réalisation du nouveau barrage de Sidi Abbou (province de Taounate).

Le 13/08/2020 à 12h46

Ledit arrêté confie à trois services relevant du ministère de l’Equipement la mission de suivi et de contrôle des travaux, la préparation des appels d’offres, le suivi des procédures d’expropriation, l’étude des besoins des entreprises, le respect du planning, etc. Le coût de ce projet s’élève à 1,2 milliard de dirhams. La livraison du barrage, elle, est prévue à fin mai 2026.

Le nouveau barrage Sidi Abbou sera installé sur l’oued Leben, au niveau de la commune d’Ain Maatouf, dans la province de Taounate. Son aménagement devrait occasionner une expropriation physique et/ou économique de plus de 200 personnes avec l’inondation d’environ 590 hectares de terrains agricoles, un déplacement de 72 ménages et la perte des moyens de subsistance de 930 habitants, dont environ 30% de femmes.

La réalisation du barrage de Sidi Abbou fait partie de la mise en œuvre du Plan directeur d’aménagement intégré des ressources en eau du bassin de Sebou, et le programme prioritaire mené par le département de l’Eau relevant du ministère de l'Equipement et du transport.

Sa mise en œuvre permettra d’augmenter la capacité de stockage au niveau du bassin pour augmenter sa résilience aux effets du changement climatique et répondre d’une manière durable aux besoins en eau.

Il permettra aussi de diminuer les pertes vers la mer et offre la possibilité d’interconnexion avec d’autres bassins hydrauliques (dans le cadre du grand projet de transfert d’eau du nord vers le sud), de protéger les agglomérations situées en aval et la plaine du Gharb (périmètres agricoles) contre les inondations et d’offrir une potentialité de production de l’énergie hydroélectrique.

Par Wadie El Mouden
Le 13/08/2020 à 12h46