Risque pays: révision à la baisse de la note du Maroc

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Revue de presseKiosque360. Euler Hermes dévoile les notes de risque par pays et secteurs pour le premier trimestre 2020. La situation se dégrade pour plusieurs pays, dont le Maroc.

Le 05/04/2020 à 19h06

Le Maroc voit sa cote de risque révisée. Elle passe de B1 (risque faible) à B2 (risque modéré). «Il faudrait s’attendre ainsi à une croissance modérée, mais les réformes devraient porter leurs fruits à moyen terme, notent les experts du spécialiste de l’assurance-crédit», cités par L’Economiste dans son édition du 6 avril.

Le Maroc n’échappera pas aux perturbations du commerce mondial, notamment à la guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine et aux sombres perspectives économiques de ses principaux partenaires commerciaux. Le quotidien cite, par exemple, le niveau stationnaire de l'activité dans le secteur automobile, conséquence directe des difficultés de l'industrie automobile européenne.

«Le Maroc reste également très vulnérable face à la volatilité du secteur agricole. La conjoncture mondiale difficile pour les investissements directs étrangers (IDE) exercera également une pression à la baisse supplémentaire sur la croissance intérieure. La pandémie de coronavirus a provoqué un choc négatif significatif sur les activités touristiques au début de 2020, justifiant une perspective prudente de croissance», résume L’Economiste.

Résultat, l'économie marocaine ne devrait croître que de + 2% en 2020. L’Exécutif devra cependant se concentrer sur les aspects socio-économiques en investissant dans l'éducation, les soins de santé et le développement des infrastructures. «La dette publique (65% du PIB en 2019) ne devrait pas diminuer avant 2021», conclut le quotidien en citant Euler Hermes.

Par Maya Zidoune
Le 05/04/2020 à 19h06