Période difficile pour la riziculture

DR

Revue de presseKiosque360. Le secteur de la riziculture fait face à une période compliquée. Il a connu de fortes méventes en janvier et février. En cause, des importations qui dépassent la production.

Le 03/03/2021 à 22h00

Situation difficile pour les producteurs de riz. Dans son édition du jour, L’Économiste annonce que les mois de janvier et février ont été des plus mauvais pour le secteur. Il explique cette situation par "des importations massives qui bousculent la production nationale". Celles-ci atteindraient 50.000 tonnes cette année alors que la production annuelle du Maroc, elle, se limite à 39.500 tonnes.  Le journal avance qu'il y aurait actuellement de gros stocks de riz importés ou produits au Maroc qui peinent à être écoulés", chose qui n'a pas manqué d'impacter les prix. Le quotidien relève que le riz s'echange actuellement à 7,2 dirhams à la sortie d'usine contre 7,50 dirhams il y a quelques mois. Pire, les prévisions n'envisagent pas un redressement des prix en raison des méventes. Parallèlement à cette situation des prix, il y a les fluctuations du dollar. "La profession table sur une envolée du cours du fret maritime enclenchée depuis quelques mois". Cela se traduirait, selon L'Économiste, par un renchérissement du prix et donnerait du répit à la production nationale. Il soutient que la Fédération a demandé une clause de sauvegarde. En attendant, le journal affirme que le secteur tourne avec 50% de moins qu'une année normale car le riz continue à être importé aux mêmes conditions tarifaires de 50%. Résultat: certaines usines n'ont pas écoulé leur stock des deux dernières campagnes. Or, les prévisions de récolte sont autour de 65.000 tonnes pour octobre prochain. En l'absence de mesures de sauvegarde, les professionnels redoutent la disparition de la filière.

Par Rachid Al Arbi
Le 03/03/2021 à 22h00