Officiel. Fin de la crise entre la RAM et ses pilotes

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Signe du dénouement définitif de la crise qui dure depuis le 18 juillet, la RAM et l’AMPL viennent de signer un accord à l’issue d’une réunion tenue ce mardi au siège de la compagnie nationale à Casablanca. Les détails.

Le 14/08/2018 à 22h06

Comme annoncé en exclusivité par le360 dans un article précédent, au terme d’une réunion marathonienne qui aura duré plus de 12 heures, la direction de la RAM et les membres de l’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL) viennent de signer un accord qui met fin à une situation de crise qui dure depuis le 18 juillet dernier.

«La RAM et l’AMPL se félicitent de la conclusion d’un accord regroupant les points de convergence et réinstaurant le climat de confiance, et expriment leurs sentiments de gratitude et de remerciements aux usagers de la compagnie pour leur fidélité», peut-on lire dans un communiqué conjoint diffué à l’issue de cette réunion qui, selon nos informations, a été marquée par la présence d’une délégation du ministère du Tourisme et du transport aérien.

Par ailleurs, poursuit la même source, la RAM et l’AMPL soulignent leur engagement à œuvrer ensemble à l’amélioration de l’expérience client pour les passagers de la compagnie. Le communiqué post-crise tient à saluer «le haut niveau de professionnalisme des pilotes leur rigueur, et leur sens du devoir…. et leur contribution, avec l’ensemble des femmes et des hommes de la compagnie, à servir la vocation de porte-drapeau de la RAM».

Le communiqué ne fournit aucune précision sur les clauses du nouvel accord entre la RAM et ses pilotes. Ses rédacteurs se contentent de rappeler «les enjeux majeurs économiques et sociaux du pays et du rôle essentiel du tourisme dans les efforts de développement», ainsi que «l’éminent rôle de la compagnie nationale comme acteur majeur de développement du transport aérien et vecteur du rayonnement du royaume».

Le communiqué indique également «l’importance du corps professionnel des pilotes de ligne et de l’impérieuse nécessité de lui maintenir des conditions de travail optimales en rapport avec son environnement professionnel particulier». 

Par Wadie El Mouden
Le 14/08/2018 à 22h06