Maroc PME réadapte sa stratégie

Les défis de Maroc PME sont importants. «L’ex-Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME) est sur un tournant stratégique en 2016», rapporte L’Economiste dans son édition du jour. Dans le cadre contractuel 2015-2020 établi avec l’Etat, l’établissement prévoit ainsi la création de 135.000 emplois pour pas moins de 22 milliards de DH d’investissements à terme. Il a, pour ce faire, totalement réadapté son business model pour coller aux nouvelles approches d’écosystèmes métier, en adoptant une nouvelle organisation via la refonte de l’organigramme.

A cela s’ajoute le déploiement de nouvelles solutions afin de «mieux correspondre à une cible qui, jusque-là, ne semblait pas encore se retrouver dans la panoplie des programmes d’appui». Il s’agit donc de développer des programmes d’appui à l’investissement (Imtiaz Croissance et Istitimar-Croissance) qui soient en phase avec les écosystèmes et les territoires, tout en s'appuyant sur les solutions existantes. Le journal croit savoir que «les premiers mois d’expérimentation de ces deux outils se révèlent assez concluants». Quelque 220 candidatures ont été déposées pour Imtiaz-Croissance, ce qui représente quelque «4 milliards de DH en demande d’investissement, à raison de 20 millions de DH en moyenne par projet», comme l’indique le management de Maroc PME, cité par L’Economiste.

L’appui de l’agence comprend aussi le soutien à la compétitivité (Prestations de services et Prestations TPE). L’objectif est de combler les lacunes managériales des petits entrepreneurs. 
Au programme également, pour Maroc PME, deux autres axes majeurs: la synergie des partenaires pour relayer son action dans les régions et la capitalisation sur les impacts enregistrés. Il est question de rechercher des complémentarités, «pour une proposition de valeur globale lisible pour les entrepreneurs».

La dématérialisation des services fait aussi partie de la stratégie. Maroc PME lance son «agence digitale» pour «faciliter l’accès aux offres et améliorer la productivité des collaborateurs». Cela nécessite la mise en place d’un portail de dématérialisation, de diverses plateformes collaboratives et d’une palette assez diversifiée d’E-services.