LGV: le Maroc aura besoin de 100 milliards de dirhams pour l’extension de son réseau

Le Maroc est le premier pays africain et arabe à disposer d’une ligne à grande vitesse.. DR

Revue de presseSelon le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, le Maroc aura besoin de 100 milliards de dirhams pour porter son réseau ferroviaire LGV (Ligne à grande vitesse) à 800 km. Cet article est une revue de presse de L’Economiste.

Le 07/03/2023 à 22h41

L’Economiste s’intéresse au secteur ferroviaire marocain dans sa livraison du 8 mars. Le quotidien rapporte ainsi que le Maroc aura besoin de 100 milliards de dirhams pour porter son réseau LGV (Ligne à grande vitesse) à 800 km, rappelant que le Royaume est le premier pays africain et arabe à disposer d’une ligne à grande vitesse.

C’est en effet le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, qui a fait cette annonce lors de son intervention en marge de la 11e édition du congrès mondial de l’Union internationale des chemins de fer qui se tient à Marrakech. Il s’agit d’une rencontre qui réunit quelque 1.500 participants pour débattre de l’avenir de la grande vitesse dans le monde.

«Nous avons aujourd’hui de grandes ambitions pour réaliser l’extension vers les villes de Marrakech et Agadir qui nécessite la mobilisation de près de 10 milliards d’euros (100 milliards de dirhams, NDLR). Cela se traduira par une couverture plus dense de l’axe atlantique portant la LGV à plus de 800 km. Dans un deuxième temps, nous nous focaliserons sur l’Est, Rabat, Casablanca et Oujda avec de grands montants d’investissements», a assuré Mohamed Abdeljalil. En ce qui concerne le calendrier, le ministre n’a rien précisé, apprend-on.

Pour sa part, Mohamed Rabie Khlie, DG de l’ONCF, a renchéri en soulignant que le pays est en quête de montages plus appropriés et plus ingénieux pour continuer la grande vitesse jusqu’à Marrakech.

L’Economiste précise que durant sa 11e édition, le congrès met l’accent sur la contribution du chemin de fer à la résolution des problèmes climatiques et à son rôle dans l’aménagement du territoire. Le quotidien rappelle que trois milliards de voyageurs empruntent chaque année des trains à grande vitesse, et cet essor est dynamisé par l’extension continue du réseau ferroviaire à grande vitesse et des services associés.

La même source ajoute que les lignes à grande vitesse (actuellement à 56.000 km), dans le monde, vont doubler dans les 30 prochaines années. «Les pays qui se sont déjà engagés dans cette voie complètent le maillage de leur propre réseau et ils sont rejoints par de nouveaux pays et de nouveaux Etats convaincus par ce mode de transport», précise L’Economiste, notant cela pose quelques défis stratégiques, industriels, techniques ou financiers que le congrès va aborder durant les trois jours qu’il va durer.

Enfin, le quotidien fait remarquer qu’au Maroc, la grande vitesse ferroviaire a nécessité un grand investissement et a permis en parallèle de mettre à jour le réseau régulier a avec ses différents composants.

Par Ismail Benbaba
Le 07/03/2023 à 22h41