Les Français ont le moral dans les chaussettes en raison des impacts de la guerre en Ukraine

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Revue de presseKiosque360. Six points de pourcentage! C'est la perte de l'indicateur de confiance des ménages de l'Insee. Anticipations de hausse de l'inflation et du chômage, recul de la capacité d'épargne et pessimisme sur le niveau de vie futur en sont les principales causes. Cet article est une revue de presse tirée du journal Les Échos.

Le 30/03/2022 à 23h31

Déjà au plus bas, l'optimisme des Français ne cesse de retomber. Dans son édition du jour, Les Échos constate que «l'accélération de l'inflation et le climat anxiogène liés à la guerre en Ukraine ont fini par avoir raison, pour de bon, de leur humeur». Il n'y a qu'à voir le décrochage de l'indicateur de la confiance des ménages mesuré par l'Insee en mars. Selon le quotidien, l’indice perd 6 points pour se situer à 91, et ce pour le troisième mois d'affilée en dessous de sa moyenne de longue période (100) et s'approche des plus bas constatés pendant la pandémie.

Le journal note que «l'horizon s'est brutalement assombri pour les Français, avec une perte de 16 points en mars du solde d'opinion des ménages relatif à leur situation financière. Ils sont donc nettement moins nombreux à juger opportun de faire des achats importants (-3 points). Et se disent plus pessimistes sur leur niveau de vie futur».

Le spectre de l'inflation les effraye. La part des Français considérant que les prix vont accélérer grimpe de 50 points. Il faut dire que «la flambée des cours de l'énergie provoquée par la reprise est depuis un mois accentuée par les sanctions occidentales contre la Russie». Ce qui risque d'alourdir la facture pour les Français: «420 euros de plus par ménage sur l'ensemble de 2022 si le Brent reste à ses niveaux actuels jusqu'en décembre et en supposant que l'Etat maintienne sa ristourne de 15 centimes sur le restant de l'année». Sans oublier, l'augmentation à venir des prix des denrées alimentaires tirés par l'envolée des cours du blé et des engrais. L'exécutif a beau avoir pris des mesures pour atténuer le choc, les Français anticipent une perte de pouvoir d'achat.

Par Rachid Al Arbi
Le 30/03/2022 à 23h31