Hausse du pouvoir d’achat: la recette du gouvernement

Mohamed Yatim, surnommé le «porte-flingue» de Benkirane.

Mohamed Yatim, surnommé le «porte-flingue» de Benkirane. . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Amélioration des conditions de vie des travailleurs, loi sur la grève, loi sur les syndicats ou encore réforme du code du travail, Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, détaille les engagements du gouvernement.

Le 11/09/2017 à 22h48

Le gouvernement planche sur plusieurs mesures allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Ainsi, Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, détaille, dans L’Economiste du 12 septembre, les mesures envisagées par l’Exécutif. D’abord, le gouvernement appelle la CGEM, les associations professionnelles et les syndicats à s’impliquer, en tant que partenaires indispensables. Alors que les syndicats sont tous gagnés par l’impatience après maintes revendications, l’Exécutif entend désormais les impliquer à tous les niveaux de décision.

L’Economiste souligne que le chef du gouvernement a adressé une circulaire aux différentes administrations pour l’organisation de réunions sectorielles et a demandé à ce que le rythme de ces rencontres soit accéléré. Des consultations avec les organisations syndicales sur le projet de loi de Finances 2018 seront menées une fois que le texte aura été validé par le gouvernement, note le journal, ajoutant que les syndicats seront de même associés à plusieurs autres dossiers.

En ce qui concerne la hausse des salaires, le ministre estime que l’amélioration des revenus peut aussi se faire selon d’autres approches. Au sujet des autres dossiers tels que la réforme du code du travail, la loi sur la grève et celle sur les syndicats, Mohamed Yatim affirme que tous ces dossiers sont sur de bons rails. Le ministre explique ainsi que la loi sur la grève est aujourd’hui au Parlement et que le gouvernement s’est engagé à ne revenir sur aucun texte déposé dans les deux Chambres. Plus loin, il ajoute que les violations des droits et libertés syndicaux doivent être criminalisées.

Par Ismail Benbaba
Le 11/09/2017 à 22h48