Etat des lieux et recommandations pour le secteur de l’événementiel

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Revue de presseKiosque360. Depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19, le secteur de l'événementiel a vu son chiffre d’affaires baisser de plus de 75%, annonce le GPPEM dans une étude où il dévoile aussi ses recommandations pour une reprise rapide. Les détails.

Le 14/02/2021 à 18h19

Le constat est catastrophique. Dans son étude baptisée «Impact de la pandémie sur le secteur de l’industrie de l’événementiel», le Groupement Professionnel des Prestataires de l'Événementiel au Maroc (GPPEM) révèle les conséquences économiques de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 sur son secteur. Ainsi, les entreprises ont enregistré une chute de leur chiffre d’affaires de plus de 75%, ainsi qu’une réduction des effectifs de près de 55%. Et, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 15 février, les entreprises du secteur ont recouru massivement au crédit bancaire qui a concerné exclusivement Damane Oxygène pour 30% des demandeurs interrogés et Damane Relance pour 20%.

Pour renflouer la trésorerie, le GPPEM indique qu’une bonne partie des acteurs de l’événementiel a notamment privilégié les recours «domestiques» (aide familiale et d'amis, vente de biens immobiliers et mobiliers), souligne le journal. S’agissant des litiges, pour 60% d’entre eux, un règlement à l’amiable a été trouvé pour éviter des procédures judiciaires longues et onéreuses.

Face à ce tableau sombre, le GPPEM plaide pour une consolidation et un renforcement des aides aux salariés, l’exonération totale des charges fiscales et sociales pour les exercices 2020/2021, le report des échéances bancaires de 2020 et 2021 sans intérêt et l’octroi de crédits sans intérêts pour les entreprises du secteur qui y auront recours durant l’année en cours. Et les professionnels de rappeler que l’événementiel ne vit que par l’organisation d’événements en présentiel, assurant que le virtuel et l’hybride ne sont que des solutions provisoires. Aujourd’hui, 88,5% des professionnels interrogés n’imaginent pas leur métier sans présentiel et près de 60% d’entre eux confient n’avoir aucune visibilité sur les prochains mois…

Par Fayçal Ismaili
Le 14/02/2021 à 18h19