Casablanca emprunte 200 millions de dollars à la Banque mondiale

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Revue de presseKiosque360. Le conseil de la ville de Casablanca vient de se voir accorder un prêt de 200 millions de dollars provenant de la Banque mondiale. Quelques voix s’élèvent cependant pour déplorer un «fardeau» jugé «inutile».

Le 16/07/2015 à 13h19

Tandis que, sous d’autres cieux, la crise de la dette fait des ravages, le maire de Casablanca Mohammed Sajid vient de recourir à la Banque mondiale pour emprunter la somme de 200 millions de dollars. Un prêt étalé sur 29 ans et dont le taux d’intérêt, particulièrement élevé, est fixé à 1,2%. Ce prêt a été voté par le conseil de la ville de Casablanca, lundi 13 juillet, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du mercredi 15 juillet.

Le journal précise également que la capitale économique n’entamera le remboursement de sa dette que dans sept ans. La préparation des dossiers de demande de crédit débutera cet été sous la supervision des représentants de l’institution de Bretton Woods, alors que le programme final sera présenté au début de l’année 2016. La première tranche du crédit sera versé en mars 2016, annonce le journal arabophone. Mais les arguments avancés pour justifier ce nouvel endettement et la «mise sous tutelle» de la capitale économique ne convainquent pas.

Si les dirigeants de la ville blanche promettent une plus grande intégration de Casablanca dans la mondialisation et, par conséquent, un renforcement de ses capacités financières et administratives, une voix s’élève dans l’opposition pour critiquer cette démarche. Celle d'Abdelhak Manchour, en l'occurrence, seul conseiller communal a dénoncer le crédit sollicité par Sajid. «La bonne gestion du dossier du patrimoine de casablanca peut aider à soulager le budget de la ville», a déclaré le conseiller qui juge «inutile» ce nouvel endettement.

Par Marouane Hobballah
Le 16/07/2015 à 13h19