Bilan plutôt positif pour l'amnistie sur les avoirs détenus à l’étranger, compte tenu du contexte pandémique. Dans son édition du jour, L’Économiste révèle que l’opération qui s'est terminée au 31 décembre s'est soldée par un total de près de 6 milliards de dirhams pour un total de 1.959 déclarations. Selon le quotidien, le bilan a dépassé les attentes en raison du contexte, même si les résultats sont loin de ceux enregistrés en 2014 (27,8 milliards de dirhams). Le journal relève que les actifs financiers viennent en tête des avoirs déclarés avec 2,7 milliards de dirhams. Ils sont suivis des biens immeubles avec 1,9 milliards de dirhams déclarés, puis des avoirs liquides pour une valeur de 1,2 milliard de dirhmas. L'Économiste soutient que cette opération de régulation était la dernière opportunité pour les contrevenants puisque, dès septembre 2021, l'accord sur les échanges de données, signé en 2019, entrera en vigueur. Ce qui signifie que l'information parviendra au fisc marocain par ses homologues des 158 États ayant signé un accord avec l'OCDE. Ces échanges de données concernent les références des comptes, les revenus, les plus-values... Selon le quotidien, une logistique spécifique a été déployée par l'office de change pour cette opération. Ainsi, il a mis en place une cellule pour assister les banques et les déclarants potentiels dans le processus de déclaration. Celle-ci a traité plus de 2.540 requêtes et demandes d'avis.
Par Rachid Al Arbi
Le 11/01/2021 à 21h24