Vidéo. Abdesslam Karmadi et Rahma Laaroussi dans un Face-à-Face

Le360

Le 23/10/2017 à 16h04

VidéoLa galerie Banque populaire de Rabat accueille une exposition intitulée «Mère et fils». Cette exposition réunit Abdesslam Karmadi et Rahma Laaroussi dans un Face-à-Face. A découvrir jusqu’au 6 janvier 2018.

L’artiste peintre Abdesslam Karmadi expose ses œuvres récentes jusqu’au 6 janvier 2018 à la galerie Banque populaire de Rabat. Et pour la première fois, il a accepté de montrer ses œuvres aux côtés de ceux de sa mère qui cachait pendant longtemps sa passion pour la peinture.

Natif de Rabat, Abdeslam Karmadi est, pour sa part, le produit d’une formation qu’il a suivie au Maroc et en France. Il est décrit dans le milieu artistique comme étant «l’un des rares qui sachent dessiner, mettre en scène le monde et les corps en donnant à l’un comme aux autres épaisseur et présence tout en sauvegardant leur part de mystère».

Détonante de par l’originalité de sa thématique «Mère & fils», cette exposition invite donc à découvrir deux mondes à la fois si proches [compte tenu de la filiation qui unit les deux artistes] et si lointains – en raison de leurs parcours artistiques atypiques et différents.

«C’est un ‘Face-à-Face’ généreux, saisissant et instructif, au travers duquel chacun de ces deux artistes existe en tant qu’entité à part entière», souligne Jalil Sebti, président du directoire de la Banque populaire Rabat-Kénitra.

Née dans la région de Tétouan, Rahma Laaroussi est une adepte de l’art dit brut, une expression artistique spontanée qui ne s’embarrasse pas des démarches académiques ou intellectuelles. Autodidacte, son univers artistique est donc constitué par ses souvenirs d’enfance, son vécu, des scènes de la vie quotidienne… qu’elle partage avec générosité et spontanéité. Mais lors du vernissage à la galerie de la Banque populaire, jeudi 19 octobre, elle ne s'est pas déplacée. Son fils a informé le public qu'elle était souffrante. Ses oeuvres étaient cependant bien là et ils en ont séduit plus d'un.

Par Qods Chabaa et Saad Aouidy
Le 23/10/2017 à 16h04