"La fin des moissons en chansons". Ce titre de Les Eco dans son édition du mardi 9 juillet laisse penser que le début du mois de ramadan annonce également la fin de la saison festivalière. Une saison dont les derniers temps forts font le tour de la presse nationale à paraître ce mardi.
"Mdiq a vécu un week end musical riche en émotions et en traditions", poursuit Les Eco qui explique que "à la veille du ramadan, la ville du nord a organisé, du 5 au 7 juillet, le premier festival international Al Ansra, pour célébrer la fin des moissons". Si l’événement a tant séduit la presse, c’est notamment grâce à la présence d’une figure emblématique de la scène musicale maghrébine à savoir Khaled. "Cheb Khaled enflamme la foule à Mdiq et reçoit le "Ribab d’or"", résume Libération. Et de préciser qu’"il aura suffit juste de quelques minutes à la star algérienne pour ensorceler la foule qui reprenait en chœur tout son répertoire".
Un temps fort pour la ville
En réalité, si certains événements vont reprendre du service à la rentrée, Ramadan, lui, aura aussi son propre festival. "Cinquante nuits pour le mois sacré", titre Le Matin qui annonce la tenue de l’événement baptisé "Les nuits de ramadan" prévu du 19 au 28 juillet dans onze villes marocaines. Ainsi, "avec cinquante concerts, -tous genres confondus- le festival s’apprête fermement à renouer avec le succès de la précédente édition", avance le quotidien francophone.
"Qu’il s’agisse de musique, de danse ou de chant, un festival est un temps fort qui met la ville qui l’accueille sous les feux de la rampe tant à l’échelle locale, régionale qu’internationale", constate L’Economiste dans son analyse consacrée à ces événements qui ont initié une "movida économique". De Timitar (Agadir), à Remp’art (Azemmour), en passant par Transahara (Merzouga), ThéArt (Rabat) ou encore Nomad’s Land (M’hamid Al Ghizlane), le quotidien économique estime qu’il existe au Maroc "trois mastodontes : Mawazine, Gnaoua et Musiques sacrées".
Pour L’Economiste, la "grande visibilité" et la "notoriété internationale" de ces trois rendez-vous "peuvent laisser place à l’incompréhension vu que plusieurs autres festivals meurent faute de moyens". Mais, comme le fait remarquer le journal, les attaques "plus ou moins virulentes ne semblent pas faire effet". Preuve en est, "Mawazine attire plus de 2 millions de visiteurs chaque année", "en 16 ans, Gnaoua a vu son budget multiplié par 20" et "le festival des Musiques sacrées est devenu un véritable forum international". En fin de compte, on comprendra au fil de la lecture que "ce qui fait la véritable valeur ajoutée de ces festivals et leur pérennité, c’est surtout le concept derrière chacun d’eux".




