Festival Gnaoua, the show must go on !

Une spectacle qui vole très haut !

Une spectacle qui vole très haut ! . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseLe festival d'Essaouira s'est achevé ce dimanche sur une note de festivité et de nostalgie. Une 16e édition qui donne déjà l'eau à la bouche pour la prochaine.

Le 23/06/2013 à 21h41, mis à jour le 24/06/2013 à 10h25

Le rideau est tombé ce dimanche après-midi sur la 16e édition du festival Gnaoua et musiques du monde d’Essaouira. Après quatre jours de fusion musicale, artistique et culturelle, la presse nationale revient sur les temps forts d’un rendez-vous qui a dépassé les frontières du pays. Que faut-il en retenir ?

"Noce de saphir"

16 ans déjà, pourtant sur les colonnes de L’Economiste, on se rappelle avec André Azoulay que "personne n’y croyait au début". Aujourd’hui, le festival "qui fêtait ses noces de saphir, aura été une grande réussite". En témoigne la présence "de 118.000 personnes venues du monde entier" au concert d’ouverture. "Une édition d’exception", renchérit Al Bayane, au cours de laquelle "les grosses pointures abolissent les frontières entre les musiques et entre les cultures". "Un festival réussi, une programmation de rêve, des fusions qui ont du sens et une musique créée pour l’occasion", résume Les Eco qui présente "un échantillon de ce qui s’est passé ce weekend à Essaouira". Pour le journal, pas de doute, la cité des vents "a trouvé la recette du bonheur musical".

Il en est de même pour les deux quotidiens arabophones Al Ahdath Al Maghribiya et Akhbar Al Yaoum, qui offrent tous deux un éventail des temps fort du festival. L’occasion pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer d’en faire le tour en quelques lignes. Sur le premier on apprendra ainsi que Hamid El Kasri a réunit le plus grand nombre de spectateurs, on revivra les hommages à Paco et le maâlem Abdellah Guinéa et on fera le tour des petites anecdotes people de cette 16e édition. Sur Akhbar Al Yaoum c’est la prestation de la chanteuse Oum sur la scène de Moulay Hassan et l’hommage des Ghiwane au gnaoui de la troupe qui ont marqué cette édition 2013. Une édition qui s’est, selon Assabah, close sur des rythmes d’une fusion maroco-américaine.

16 ans après son lancement, le festival auquel personne ne croyait est devenu une institution culturelle qui fait d’Essaouira une ville d’envergure internationale. Une notoriété que la cité des vents doit en grande partie à l’intérêt grandissant que porte les médias nationaux, mais également internationaux au festival. Il s’en est passé du temps depuis la construction du petit port portugais. Aujourd’hui, celle que l’on aime encore appelée Mogador est devenue, grâce au festival Gnaoua, une plateforme d’échange culturelle et artiste et une porte vers des traditions marocaines devenues mondiales.

Par Sophia Akhmisse
Le 23/06/2013 à 21h41, mis à jour le 24/06/2013 à 10h25