Diapo-vidéo. Le polo pour les nuls: voici les règles d'un sport vieux d'un siècle au Maroc

C’est en 1899, à Tanger, alors ville internationale, que la première équipe de polo a été créée au Maroc grâce à une délégation diplomatique britannique.

Le polo est l’un des plus anciens sports d’équipe au monde. Des équipes composées de 4 joueurs chacune s’affrontent sur un terrain mesurant 270 mètres de long sur 145 mètres de large, soit plus que la superficie de 4 terrains de football.

Les joueurs à cheval utilisent un maillet, en rotin et bambou mesurant environ 1 mètre 30, pour taper dans une balle de couleur blanche, en bois ou en plastique, qui pèse entre 120 et 130 grammes avec un diamètre de 76 à 89 mm.

L’équipe qui marque le plus de goals (c'est à dire des buts), en envoyant la balle entre les deux poteaux d’osiers séparés de 7,50 m de l’équipe adverse, remporte le match.

Le match se déroule en 4 à 8 «chuckers», des périodes de 7 minutes de jeu, et est dirigé par 3 arbitres, deux sur le terrain et un troisième, appelé «thirdman», sur le bord du terrain qui tranche entre les deux arbitres de champs s’ils sont en désaccord.

En cas d’égalité un chucker supplémentaire est joué et c’est la règle du but en or, la première équipe qui marque remporte le match par KO.

Depuis la création de la Fédération royale marocaine de polo en 2006, ce sport renaît dans le royaume, à l'instar de la troisième édition du Trophée international Mohammed VI de polo, qui a eu lieu du 9 au 15 juin dernier, sur quatre sites (à Rabat, à Mansouria -dans les environs de la capitale-, à Assilah et à Tanger). Cette compétition s'est conclue par la victoires du Maroc.

Interrogé sur la qualité des infrastructures et de l’organisation du tournoi, un membre de l’équipe de France de polo, qui a participé à ce tournoi, était visiblement ravi: «on a été très bien accueilli dans des clubs magnifiques... De très beaux terrains et des chevaux de qualité.»

«Nous avons une école de polo dans ce club [Rabat, Ndlr], les cours y sont gratuits et accessibles aux jeunes cavaliers, à partir de 14 ans. On leur fournit les chevaux, les équipements et les infrastructures. La fédération prend tout cela en charge, il faut juste avoir la volonté de venir jouer ici», indique Mohamed Khouny, porte-parole de la Fédération royale marocaine de polo. Voilà bien la preuve que le Maroc entend redonner ses lettres de noblesse à la pratique de ce sport, peut-être pas si select que cela...