Vidéo. Marrakech. Au coeur de l'Alliance mondiale des droits de l'Homme

le360

Le 10/10/2018 à 13h53

VidéoLa situation des droits de l'Homme dans le monde n'est "pas reluisante". C'est l'amer constat que fait l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme, ce mercredi à Marrakech, à l'ouverture des travaux de son 13e sommet. Cette réunion est parrainée par le CNDH et l'ONU.

Quelque 300 participants représentant 121 Institutions nationales des droits de l'Homme à travers le monde participent à cette 13e édition, qui se tient durant deux jours sous le thème: "Elargir l'espace civique, promouvoir et protéger les défenseurs de l'Homme, avec un accent spécifique sur les femmes", a constaté le360 sur place. 

L'Allemande Beate Rudolf, présidente de l'Alliance mondiale, a regretté, dans une déclaration à le360, que les droits de l'Homme soient autant bafoués, y compris dans le monde occidental. Elle a appelé à cette occasion son gouvernement à respecter les droits des migrants à la circulation, au séjour et à l'émancipation. Elle a par ailleurs salué le rôle que joue le Conseil national marocain des droits de l'Homme en Afrique.

L'Algérie, pointée du doigt par des ONG internationales en ce qui concerne les violations des droits de l'Homme, a tenté, mais en vain à Marrakech, de nuancer ce sombre tableau.

Ainsi, dans une déclaration à le360, l'Algérienne Fafa Sid Lakhdar Ben Zarouki, présidente du Conseil national algérien des droits de l'Homme, n'a pas réussi à contrer les critiques acerbes concernant les violations des droits de l'Homme par le régime de son pays.

Elle reconnaît que son organisme est une institution publique appartenant à l'Etat.

Quant au président de la Commission nationale des droits de l'Homme au Mali, Malick Coulibaly, il a reconnu que son institution nationale n’en était qu'au début de ses actions, et a espéré qu'elle contribuerait au développement des droits de l'Homme dans son pays.

Au sujet de la situation en Afrique, Malick Coulibaly a en outre déploré le fait que la situation des droits de l'Homme ne soit guère en avance sur le continent africain.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Noursaid Gamal
Le 10/10/2018 à 13h53