Vidéo. Les cafés rouvrent à Casablanca: y'a de la joie

Les Casablancais, aficionados des cafés, comme commerçants, sont ravis de se retrouver après un mois de couvre-feu nocturne imposé pendant le ramadan.

Les Casablancais, aficionados des cafés, comme commerçants, sont ravis de se retrouver après un mois de couvre-feu nocturne imposé pendant le ramadan. . khalil Essalak

Le 14/05/2021 à 15h39

VidéoLes habitués des cafés poussent un ouf de soulagement. Le couvre-feu nocturne, instauré durant le mois sacré, avait privé nombre de Casablancais de la joie des retrouvailles entre amis et proches autour d’un café, un thé ou autres boissons. Aujourd’hui, ils se réjouissent. Ambiance.

"S’assoir autour d’une table pour ingurgiter un café et échanger avec les amis, loin des soucis du foyer, c’est un bonheur qui nous avait tant manqué", déclare ce Casablancais qui ne cache pas sa satisfaction de pouvoir retrouver ses amis de longue date et discuter de choses et d’autres en toute décontraction.

En cette matinée du jeudi 13 mai, 1er jour de Aïd el-Fitr, les cafés de la métropole économique sont bondés de monde, comme a pu l'observer Le360. La joie des retrouvailles entre amis n’a d’égal que le bonheur de se détacher, un tant soit peu, du train-train quotidien et des tracas journaliers.

La ruée vers les cafés fait le bonheur des propriétaires de ces lieux de rencontre et de détente. Pour Abderrahim, propriétaire d’un commerce, "c’est un grand bonheur de pouvoir retravailler à nouveau et faire marcher notre business qui reste pour nombre de citoyens leur seul gagne-pain". Notre interlocuteur dit espérer rattraper le manque à gagner à cause du couvre-feu durant le ramadan.

Pour Ibrahim, un autre propriétaire de café dans le centre-ville, c’est plutôt le bon moral qui est retrouvé, "car en renouant avec le travail, en plus de pouvoir assurer de quoi subvenir à nos besoins et ceux de nos familles, il y a la joie de ne pas rester inactif, se réjouit-il. "Le plaisir de retrouver les habitués de longue date du lieu, avec lesquels nous entretenons une relation amicale, est immense."

Par Fatima El Karzabi et Khalil Essalak
Le 14/05/2021 à 15h39