Vidéo. Covid-19: à Casablanca, on bronzera en privé malgré tout

Sur la plage de Tamaris à Casablanca. 

Sur la plage de Tamaris à Casablanca.  . Le360

Le 05/06/2020 à 15h44

VidéoGrand nettoyage, travaux de peinture et réaménagement, les plagistes de Tamaris, près de Casablanca, ne savent toujours pas quand ils pourront ouvrir, mais se préparent déjà pour la saison estivale qui approche à grands pas. Le360 a rencontré deux d’entre eux, jeudi 4 juin.

Impactés eux aussi par la crise de Covid-19, les plagistes ont dû fermer, au mois de mars dernier, leurs restaurants qui en temps normal restent ouverts toute l’année. Optimistes malgré les circonstances, ils profitent de la fermeture pour finir les travaux de réaménagement et se préparent à accueillir leurs clients dans les meilleures conditions sanitaires possible.

«Trois mois de fermeture, ça commence à faire long, mais on espère que la reprise sera au rendez-vous. Pour la réouverture, nous mettrons en place un contrôle de température à l’entrée, le personnel sera équipé de l’ensemble du matériel de protection nécessaire et nous aurons des masques pour les clients qui auraient oublié le leur», explique Serge, propriétaire d’une des plages privées de Tamaris.

L’aménagement des espaces se fera aussi dans le respect des mesures de distanciation sociale. Le plagiste prévoit en effet de laisser un espace de 2 mètres entre les tables du restaurant, en se limitant à des tables de quatre places, et aussi d’espacer les transats sur la plage.

«Nous attendons avec impatience les instructions des autorités sur les règles à observer pour la réouverture. En attendant, nous sommes en train de faire des travaux de réaménagement. Ce qui est sûr, c’est que notre capacité d’accueil sera réduite de moitié. En temps normal nous accueillons entre 800 et 1000 personnes. Avec cette crise on se limitera à 400», indique Tony, manager d’une plage privée à Tamaris.

Concernant les prix, les propriétaires se veulent rassurants. «La crise a été dure pour tout le monde, donc on ne va pas en rajouter en augmentant les prix», déclare Serge. «Si nous augmentons les prix, ce sera dérisoire. Peut-être 5 dirhams sur les plats, et pas plus de 25% du prix pour les transats, mais on attend les instructions des autorités», rassure Tony, de son côté.

Avec une trésorerie réduite à néant, pour le redémarrage, les plagistes comptent s’appuyer sur les banques avec les produits financiers spécialement conçus pour aider les professionnels à sortir de la crise, tels «Damane Oxygène» et «Damane Relance».

Par Mehdi Heurteloup et Abderrahim Et-Tahiri
Le 05/06/2020 à 15h44