Vidéo. Agadir: quand déchets et chiens errants rendent la ville moins vivable

le360

Le 22/09/2019 à 17h41

VidéoLa ville considérée comme la première destination touristique du royaume souffre de mille maux. Loin de la carte postale, la situation environnementale de la capitale du Souss interpelle. Reportage.

Agadir est une belle ville. Merveilleuse. Et nul ne peut en douter. Cependant, comme de nombreuses villes du royaume, Agadir est en proie à d’énormes difficultés- environnementales d’abord.

«Les points noirs sont nombreux dans la ville. Les agents de propreté nettoient certaines places et en négligent d’autres. On a l’impression que leur travail se fait occasionnellement et non de manière continue», regrette Mustapha Andama, acteur associative.

Pour sa part, Mohamed Bakiri, premier vice-président de la commune urbaine d’Agadir impute cet état de fait à des événements occasionnels (comme l’été et Aïd Al-Adha) en plus du comportement «inadéquat »de citoyens, ne souciant pas de l’environnement. 

Plus de 1000 tonnes de déchets sont collectés chaque année dans la capitale du Souss. D’énormes efforts sont déployés pour sauvegarder l’environnement dans la ville. Mais est-ce suffisant?

«Il n’existe aucune carence en ce qui concerne le travail du Conseil de la ville. Nous faisons de tout notre mieux pour maintenir l’équilibre environnemental», plaide Bakiri, reconnaissant tout de même l’existence de points noirs et regrettant le manque de moyens humains.

Et comme si cela ne suffisait pas, la multiplication des chiens errants ajoute au dilemme des Gadiris. «On a beau demander aux responsables de palier ce problème qui menacent surtout nos enfants, en vain. Ils arguent qu’ils manquent de moyens alors que nous leur avons proposé des solutions idoines pour y remédier», regrette Mustapha Andama.

Des concitoyens, interviewés par Le360, n’ont pas manqué d’afficher leur indignation quant à la dégradation de l’environnement dans leur ville.

Force est de reconnaître qu’il n’est plus permis de faire la politique de l’autruche, ni de verser dans les discours démagogues. La situation exige des responsables de voir la réalité en face, mais surtout pas se renvoyer la balle.

Par M'hand Oubarka
Le 22/09/2019 à 17h41